Bien choisir sa voie

Bien choisir sa voie

Choisir une formation adaptée au métier que l’on souhaite faire ou connaître ses droits pour financer sa formation sont autant d’éléments sur lesquels l’APECITA peut aider les candidats.

Dans le cadre du service « orientation », l’APECITA peut accompagner des candidats dans leur choix scolaire ou professionnel. Ce dispositif est ouvert à un large public : étudiant, demandeur d’emploi, actif salarié ou non. Les personnes peuvent être en reconversion et venir d’un secteur d’activité différent de celui de l’agriculture, de l’agroalimentaire ou de l’environnement.

Se recentrer sur l’essentiel

« Nous avons souvent des personnes avec des postes à responsabilités qui veulent revenir à l’essentiel, aux métiers de l’agriculture », explique Morgane Prost, conseillère emploi-formation à l’APECITA Occitanie. Certains arrivent d’ailleurs en sachant juste qu’ils veulent travailler dans l’agriculture. « On essaie alors de réduire le champ de l’agriculture. L’objectif est aussi de leur faire prendre conscience qu’il n’y a pas que la production agricole », remarque la conseillère. D’autres personnes viennent avec des demandes plus précises, avec pour certains des métiers bien définis. Dans certaines situations, les candidats peuvent être amenés à se rendre directement sur le site des métiers et des formations AgrOrientation.com. Dans les autres cas, des rendez-vous sont organisés. L’APECITA peut alors creuser avec des candidats différents aspects : le contenu de la formation, les débouchés en termes de métiers et de secteurs, les différents dispositifs existants (formation initiale, continue, contrat de professionnalisation…), la manière d’aborder les entreprises pour réaliser un contrat en alternance, les moyens de financements de la formation… « Certains candidats pensent qu’une formation n’est constituée que d’un bloc, alors qu’il s’agit en fait de plusieurs modules indépendants. Pour des cadres en reconversion qui ont peut-être déjà des acquis, il n’est donc peut-être pas nécessaire de repasser tous les modules d’une formation, explique Morgane Prost. Cela pourra avoir un impact sur le coût de la formation et sur son financement. »

« L’APECITA était là pour me guider » Marine Yedra, future apprentie en BTS ACSE

   Début septembre, Marine Yedra commencera un BTS agricole ACSE (analyse, conduite et stratégie de l’entreprise), en alternance. Après avoir dû arrêter un BTS en commerce pour raisons de santé et s’être retrouvée au chômage, elle s’est adressée à l’APECITA : « Je voulais me recentrer sur l’agriculture. J’avais déjà l’idée du conseil agricole mais, dans ma situation, je ne pouvais pas faire un travail physique à long terme. La conseillère emploi-formation (CEF) de l’APECITA m’a renseigné sur les structures, m’a fourni un guide sur les études et débouchés pour me permettre de voir s’il n’y avait pas d’autres formations que le BTSA ACSE. Elle était là pour me guider. »

La CEF s’est également impliquée pour valider son lieu d’apprentissage dans une association de producteurs bio. « L’établissement de formation pensait que ce n’était pas possible et qu’il fallait obligatoirement que je sois dans une structure agricole. J’en ai parlé à la CEF qui n’a alors pas hésité à contacter le service régional de la formation et du développement, se rappelle Marine Yedra. Nous nous sommes rendu compte qu’il n’y avait pas de contre-indications, sauf le fait de réaliser huit semaines dans une exploitation agricole au cours de la formation. »