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Cave coopérative Louérion Terres d’Alliance : Des profils à même de s’adapter

Cave coopérative Louérion Terres d’Alliance : Des profils à même de s’adapter

Après une expérience réussie en 2021, Louérion Terres d’Alliance renouvelle cette année sa confiance en l’APECITA pour recruter un nouveau vendeur au sein d’un de ses trois caveaux. La coopérative y commercialise une partie des vins produits dans son chai situé à Cucuron.

L’appel téléphonique passé en avril dernier par la délégation Provence-Alpes-Côte d’Azur de l’APECITA pour présenter un dispositif de soutien au recrutement par le biais de l’opérateur de compétences Ocapiat est arrivé au bon moment pour la cave coopérative Louérion Terres d’Alliance, située à Cucuron dans le Vaucluse. Pour anticiper le départ en retraite d’un de ses salariés, Vincent Ratz, directeur de la cave, avait fait paraître en mars 2021 une offre de responsable de production sur un site spécialisé. « En principe, nous n’avons pas de difficultés à recruter, mais dans la mesure où le profil était un peu particulier et que nous étions en confinement, cela a été plus compliqué », se rappelle-t-il. Après avoir reçu peu de candidatures, la personne retenue a finalement décliné l’offre. « Nous nous sommes retrouvés le bec dans l’eau et nous nous sommes dit alors : pourquoi ne pas travailler avec l’APECITA ? se remémore-t-il. Il nous fallait quelqu’un pour les vendanges. Le besoin était plus pressant. »

Sachant que la coopérative souhaite se réorganiser pour gagner en performance, elle cherchait un salarié avec des compétences élargies au sein du chai. « Nous produisons une multitude de cuvées avec énormément de réglementations à suivre. Nous faisons aussi beaucoup de petits lots, d’emballages à façon. Cette complexité demande de la vigilance et des compétences, explique Vincent Ratz. Nous avions besoin d’une personne avec des facultés d’adaptation importantes, pouvant toucher à tout et aider ses collègues. […] Il fallait donc qu’elle sache utiliser ses compétences techniques basiques et qu’elle souhaite aussi continuer à apprendre en faisant preuve d’ouverture d’esprit. »

Trois boutiques

Dans le cadre du processus de recrutement conduit par l’APECITA, le choix de la coopérative s’est porté sur un jeune diplômé qui a pris ses fonctions en août dernier. Il travaille aujourd’hui plus particulièrement auprès d’un oenologue, mais aussi de deux techniciens viticoles accompagnant sur le terrain les adhérents de la coopérative, d’un chauffeur livreur, d’un caviste, d’une comptable, d’une assistante commerciale et administrative, ainsi que du directeur. « Cette première expérience a été extrêmement concluante ! affirme le directeur de la cave. L’APECITA a fait preuve d’un grand professionnalisme. Les échanges ont été constructifs. Nous sommes extrêmement contents de ce recrutement, et c’est pourquoi nous avons décidé de passer à nouveau par l’APECITA pour remplacer une vendeuse qui s’en va. Là aussi, nous recherchons un profil avec des compétences élargies. »

En parallèle de la cave, sept salariés, dont cinq vendeurs, sont en effet employés au sein de la filiale commerciale de Louérion qui compte trois caveaux. « Ces trois boutiques sont issues de la fusion des quatre caves historiques. Nous avons gardé trois sites à Cucuron, Lourmarin et Cadenet », précise-t-il. Comme en cave, le directeur veillera tout autant au savoir-faire des candidats qu’à leur personnalité. « Nous nous devons de trouver un profil qui s’adapte, parce que notre environnement évolue encore plus vite qu’avant ! » souligne Vincent Ratz.

Caroline EVEN (Tribune Verte 2981)

Données clés : LOUÉRION TERRES D’ALLIANCE

  • 130-140 vignerons adhérents ;
  • 950 hectares de vignobles ;
  • 17 salariés à l’année et une dizaine de saisonniers pour les vendanges ;
  • Jusqu’à 50 000 hectolitres de vin produits par an ;
  • 50-60 % de rosé, 30 % de rouge, 10-15 % de blanc ;
  • 50 % en AOP Luberon, 50 % en IGP Vaucluse ou Méditerranée ;
  • 50 % en bio ou en Haute Valeur environnementale (HVE) ;
  • 25 % vendus dans les trois boutiques et chez des cavistes, 25 % au négoce et 50 % au travers d’une union de coopératives (export, grande distribution, secteur de proximité, dont restaurants et cavistes).