- Environnement

Ekibio : Des salariés acteurs de la fondation d'entreprise

Ekibio : Des salariés acteurs de la fondation d'entreprise

Créée en 2008, la Fondation Ekibio a pour mission de faire évoluer les consciences vers une alimentation plus saine et durable. Pour choisir les associations à soutenir, des salariés membres du conseil d’administration de la fondation ont leur mot à dire.

Transmettre ses valeurs à ses quelque 200 collaborateurs a toujours été dans l’ADN d’Ekibio (groupe Léa Nature). Une volonté qui se traduit au quotidien à travers plusieurs initiatives, dont la présence de collaborateurs au sein de la fondation d’entreprise. « Le fondateur d’Ekibio, Didier Perréol, a toujours fait de la protection de la santé et de l’environnement son cheval de bataille, explique Ségolène Ohl, chargée de missions Fondation et mécénat chez Ekibio. Dès la création de la société en 1988, il a souhaité promouvoir une alimentation bio, végétale et responsable en fabriquant, transformant et distribuant une gamme de produits bio et végétaux, portés aujourd’hui par des marques reconnues telles que Priméal, le Pain des Fleurs, Bisson… Mais il a aussi tenu à ce que son entreprise ait un réel impact positif au niveau sociétal. Il a ainsi eu l’idée, il y a 15 ans, de créer la fondation Ekibio pour soutenir des actions de sensibilisation auprès des citoyens. »

Sensibiliser les salariés sur l’alimentation saine

Toujours présidée par Didier Perréol, cette fondation est gérée par un conseil d’administration composé à la fois de collaborateurs d’Ekibio et de personnalités extérieures. Elle est financée directement par l’entreprise qui lui reverse chaque année un pourcentage de ses bénéfices. « En soutenant des porteurs de projet autour de l’alimentation saine pour tous, l’objectif de la fondation est d’aider les citoyens, dès leur plus jeune âge et quel que soit leur milieu, à être conscients et responsables de leur alimentation », précise Ségolène Ohl. En 2022, la fondation a financé pour un montant avoisinant les 150 000 euros, une trentaine de projets associatifs en lien avec la transition alimentaire, autour de thématiques variées : rendre accessible une alimentation sans intrants chimiques, apprendre à cuisiner des céréales et des légumineuses en substitution des protéines carnées, mettre en place des potagers et vergers partagés pour apprendre à cultiver des fruits et légumes, développer les circuits courts… « Pour nous, la présence de collaborateurs au sein de la fondation est essentielle car elle existe avant tout grâce à leur travail. Leur offrir ce pouvoir de décision est important, insiste Ségolène Ohl. Ces collaborateurs s’y investissent sur la base du volontariat. Nous renouvelons chaque année une partie du conseil d’administration et nous trouvons toujours de nouvelles personnes qui souhaitent s’y impliquer. » Elle est également persuadée que le fait de travailler pour une entreprise investie dans la défense de l’environnement et de la santé est un vrai plus pour des salariés aujourd’hui en quête de sens. Cette implication dans la vie de la société dépasse bien souvent le cadre de la fondation. « Nous tenons à partager avec l’ensemble de nos collaborateurs les valeurs que nous défendons, poursuit la chargée de missions Fondation et mécénat. Ainsi, nous faisons intervenir régulièrement les associations que nous soutenons. De cette manière nos salariés peuvent se rendre compte directement que le fruit de leur travail permet la mise en place de projets d’intérêt général. C’est aussi l’occasion de les informer et les sensibiliser à la question du “manger sain”. » Ekibio, à travers trois de ses marques, est également membre de « 1 % for the Planet », un collectif international d’entreprises, d’associations et d’individus oeuvrant pour la protection de l’environnement et pour une planète plus saine. Dans ce cadre, elles s’engagent à reverser 1 % de leur chiffre d’affaires à des associations agréées.

— Aude BRESSOLIER (Tribune Verte 3012)