Ferme de Beaumont : La basse-cour en un clic

Ferme de Beaumont : La basse-cour en un clic

Située au nord-est de Dieppe, à Eu, la ferme de Beaumont est spécialisée dans les animaux d’agrément. L’entreprise familiale, fondée en 1962 et qui emploie aujourd’hui vingt personnes, expédie ses animaux et le matériel nécessaire à leur bien-être partout en France et même au-delà.

Avec 90 % de ses ventes à destination des particuliers, et 10 % auprès de magasins partenaires, la ferme de Beaumont a subi de plein fouet la crise sanitaire que nous traversons. « Les commandes ont été drastiquement réduites, et nous avons dû nous séparer temporairement de cinq personnes, sans compter l’annulation de notre traditionnelle fête du Poussin de début avril », déplore Bertrand Vandenberghe, gérant de l’entreprise familiale. Fondée en 1962 par Benoît Vandenberghe, le père de Bertrand, la ferme s’est fait une bonne réputation auprès des particuliers. Elle propose, entre autres, des portes automatiques antirenards pour les poulaillers, pour les nichoirs et pour les couveuses, ainsi que des poules, des canards, des oies, des dindons, mais aussi des chèvres, des lamas ou des ânes. En tout, 250 espèces et races ! « Nous sommes spécialistes des animaux d’agrément, pour le plaisir chez soi et non pour de l’élevage de rente, insiste le responsable. Nous avons nos propres reproducteurs sur le site, et il nous arrive de nous approvisionner chez certains de nos clients qui font de la reproduction. »

Trois secteurs d’activité

Le métier d’éleveur fait travailler sept personnes. Sur les 24 hectares du site, les activités de soins, de nettoyage des parcs, d’alimentation et de suivi de la reproduction se succèdent. « Nos salariés ont souvent commencé par un stage, puis sont restés après avoir été formés sur place », souligne Bertrand Vandenberghe. Parmi les tendances du moment : les races de poules françaises et locales.

Le commerce est le deuxième secteur d’activité de l’entreprise. Au-delà des animaux, la ferme de Beaumont propose une gamme d’équipements développés avec des entreprises partenaires : nourriture, poulaillers, couveuses, compléments alimentaires, livres, etc. « Chaque année, nous référençons une centaine de nouveaux produits. Nous collaborons avec les fabricants pour proposer des idées et pour choisir des équipements adaptés aux animaux. » Quatre assistantes commerciales, avec un profil BTS action commerciale, sont chargées du suivi et des vérifications des commandes ainsi que du magasin sur place.

Enfin, le troisième secteur d’activité de la ferme est la logistique. Présente sur Internet depuis 1995 avec son catalogue en ligne, la ferme de Beaumont assure 88 % de ses ventes par livraison. « Si la vente à distance des animaux est suspendue, nous continuons de livrer à domicile l’alimentation pour les volailles », assure le gérant. En tout, quatre à cinq personnes travaillent en permanence sur ce poste. « Nous livrons en France, en Belgique, mais aussi dans toute l’Europe. Si nous envoyons quotidiennement environ 200 commandes, le chiffre peut monter jusqu’à 500 », se félicite Bertrand Vandenberghe. Cependant, avec la crise du Covid-19, ces chiffres étaient bien loin d’être atteints courant mars-avril. Le gérant espère que les choses reprendront pour le mieux, et pense déjà à l’avenir de son entreprise : « Les notions de bien-être animal ont fortement évolué ces dernières années et nous amènent à repenser certaines choses. Nous avons de nombreuses pistes en tête pour continuer à accompagner la présence d’animaux chez les gens, notamment autour du hobby-farming ! »

—— Olivier LÉVÊQUE (Tribune Verte 2938)

UN RECRUTEMENT GRÂCE À L’APECITA

Pour le remplacement de son directeur commercial parti à la retraite après seize ans à la ferme de Beaumont, Bertrand Vandenberghe est passé par l’APECITA Normandie : « Marie-Pierre Mourocq-Marie - Déléguée Régionale m’o accompagné pour écrire la fiche de poste et à faire le recrutement. Parmi onze candidats, le choix final s’est porté sur Delphine, une personne avec qui nous collaborions déjà au sein d’une chaîne de magasins, et que j’avais proposé à l’APECITA afin qu’elle suive le même parcours de recrutement. Pour un poste clé comme celui de directeur commercial, surtout pour une petite entreprise comme la nôtre où les missions sont très variées, l’accompagnement de l’APECITA a été bénéfique.