Lycée Les Vergers : Des filières variées pour se former à son futur métier
À Dol-de-Bretagne, le lycée Les Vergers propose des formations dans des filières variées. Principal support pédagogique, son exploitation agricole se veut être un lieu d’apprentissage de savoir-faire de base dans les domaines des productions animales et végétales. Tour du lycée avec Philippe Pinot, son directeur.
Pouvez-vous nous présenter votre établissement ?
Philippe Pinot : Fondé en 1949, le lycée les Vergers est un établissement privé d’enseignement agricole. Il accueille 720 élèves - dont 120 étudiants - de la 4e au BTS, et compte une centaine de salariés. L’établissement propose de nombreuses formations dans des secteurs variés comme la vente, les services aux personnes, l’environnement, le machinisme et l’agriculture. Tout y est mis en oeuvre pour que les apprentissages de chacun soient facilités. Des investissements réguliers offrent aux jeunes des supports pédagogiques permettant des applications pratiques en complément des savoirs théoriques dispensées en cours: une salle de santé (espace pour personnes à mobilité réduite), un magasin, une cuisine pédagogique, un atelier agroéquipement, des salles informatiques. Le lycée dispose également d’une exploitation agricole de 150 hectares, dont 30 hectares en bio, sur lesquels sont conduits trois ateliers : vaches laitières, porcs bio, et un élevage de buffles (40 têtes). Chaque année, les élèves y réalisent des milliers d’heures à travers de nombreux travaux pratiques ou dirigés.
Quelles sont les formations proposées ?
P. P. : Le lycée Les Vergers propose quatre Bac pro, accessibles après une 3e générale ou professionnelle : le Bac pro technicien conseil vente (TCV), le Bac pro conduite et gestion de l’entreprise agricole (CGEA), plébiscité notamment par les jeunes ayant un projet d’installation en agriculture ; le Bac pro agroéquipement, qui s’adresse surtout aux élèves souhaitant travailler dans le milieu agricole en assurant la maintenance des engins ou encore en conduisant certains matériels agricoles, ainsi que le Bac pro services aux personnes aux territoires (Sapat). Cette formation intéresse surtout des jeunes filles se destinant à des postes d’aides-soignantes, d’infirmières, d’auxiliaires de vie et de puéricultrices. Le lycée propose également un CAP services aux personnes et vente en espace rural (Sapver), un CAP métiers de l’agriculture, des formations qui permettent de poursuivre la scolarité en Bac pro, ainsi qu’un Bac sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV). Ce Bac technologique permet, pour les meilleurs dossiers, d’intégrer une école d’ingénieurs, un DUT ou encore un BTS ACSE (analyse, conduite et stratégie d’entreprise) ou un BTS productions animales, autres formations assurées par l’établissement. Le lycée accueille aussi des jeunes en 4e et en 3e en option agricole et en option services et vente, des formations qui leur permettent de profiter d’un enseignement plus concret, et de s’épanouir par les compétences pratiques. Ces formations visent à redonner aux jeunes le plaisir d’apprendre et les aident à trouver leur voie professionnelle.
Quels sont les projets du lycée ?
P. P. : Notre établissement a pour ambition de mettre en place un pôle d’enseignement supérieur. Opérationnel en janvier 2024 au plus tard, il accueillera tous les BTS. Pour répondre à la demande, le lycée projette aussi l’ouverture à la rentrée prochaine d’une 3e classe de 3e professionnelle.
Comment travaillez-vous avec l’APECITA ?
P. P. : Depuis de nombreuses années, nous faisons appel à l’APECITA pour échanger avec les apprenants, notamment les étudiants en BTS, au sein de l’établissement scolaire. Plusieurs fois par an, l’association peut organiser des interventions sur le marché de l’emploi ainsi que des sessions techniques de recherche d’emploi, qui abordent, entre autres, l’entretien de recrutement.
—— Propos recueillis par Danielle BODIOU (Tribune Verte 2971)