- Agroéquipement

Technico-commercial en matériel d'élevage H/F

Technico-commercial en matériel d'élevage H/F

On compte sur le Technico-commercial en matériel d'élevage H/F pour...

  • Analyser les besoins des clients
  • Apporter un conseil technicoéconomique aux agriculteur·rices
  • Animer un réseau de distributeurs
  • Être force de proposition pour faire évoluer les gammes de produits
  • Fidéliser la clientèle existante
  • Représenter l’entreprise lors de Salons ou de démonstrations
  • Développer des parts de marché en prospectant de nouveaux clients
  • Assurer le suivi après-vente et le processus de gestion commercial
  • Assurer une veille technologique et concurrentielle
  • Réaliser régulièrement des reportings auprès de sa hiérarchie
  • Proposer des matériels adaptés

Le profil de Technico-commercial en matériel d'élevage H/F

  • Aisance relationnelle
  • Bonne écoute
  • Bonnes connaissances du milieu agricole
  • Aptitude à la négociation
  • Dynamique, entreprenant
  • Autonome dans l'organisation de son travail
  • Goût du challenge
  • Connaissances techniques en lien avec le secteur concerné

Les formations possibles

  •  BTSA technico-commercial spécialité agrofournitures, BTSA productions animales,
  • BTSA génie des équipements agricoles,
  • BTS techniques et services en matériels agricoles
  • Licence pro en lien avec le commerce, l’agroéquipement ou les productions animales
  • Diplôme d’ingénieur agricole
    N.B. : il est nécessaire d’être titulaire du permis B

Où exercer ?

Chez un constructeur un concessionnaire en matériel d’élevage, dans une coopérative, dans une association liée au conseil en élevage, dans une start-up…

Ses perspectives d'évolution

En développant ses techniques de vente et ses capacités d’encadrement, il est possible d’évoluer vers des postes à plus larges responsabilités, en tant que responsable de zone, responsable de l’équipe commerciale ou directeur·rice commercial·e

Quelle rémunération ?

La rémunération comporte habituellement un salaire fixe (moins de 20 K€, voire plus en fonction de l’expérience, du profil et du niveau de technicité exigé), mais aussi des commissions ou d’autres primes. Un véhicule de société, un ordinateur portable et un téléphone portable sont souvent mis à disposition.

Témoignages

Soplan Élevage : Au service des éleveurs laitiers

La société Soplan Élevage a vu le jour en 1986 dans les Ardennes. À l’époque, elle distribue du matériel DeLaval dans le département des Ardennes et dans la Marne. Au cours de ces années, le service élevage du groupe coopératif EMC2 commercialise des équipements DeLaval sur la zone de la coopérative. Le 1er janvier 2010, les deux structures choisissent de fusionner, en conservant le nom « Soplan Élevage ». L’entreprise est désormais une filiale d’EMC2. Son activité s’étend sur les départements des Ardennes, de la Marne, de la Meuse, ainsi que dans le nord de la Meurthe-et-Moselle et de la Moselle. Elle distribue du petit matériel d’élevage, des équipements pour la traite, et propose un service d’entretien et de dépannage des machines de traite et des équipements DeLaval. « Nous vendons aujourd’hui plus de robots que de salles de traite. Et la tendance n’est pas près de s’inverser, avec le manque de main-d’oeuvre et les problèmes physiques que la traite peut engendrer », indique Marlène Nicloux-Pasquier, directrice de Soplan Élevage. L’entreprise, basée aujourd’hui dans le nord de la Meuse, emploie 26 salariés parmi lesquels trois technico-commerciaux, dont deux spécialistes robots de traite et aménagement des bâtiments et un vendeur de salles de traite, et trois commerciaux itinérants qui vendent les petits consommables et les petites installations. Pour Marlène Nicloux-Pasquier, la première des compétences pour un vendeur, c’est celle du commerce. « Le métier est complexe, et la concurrence est forte. Il faut connaître le milieu agricole, particulièrement pour les vendeurs itinérants. Il faut savoir ce qu’est une vache, connaître le matériel, les produits d’hygiène… C’est un peu moins vrai pour les vendeurs. Nous avons embauché une jeune femme il y a deux ans qui n’avait pas de formation agricole. Elle s’y est très bien mise et a suivi des formations. Aujourd’hui, elle est capable de vendre des robots de traite et de l’aménagement de bâtiment, c’est une question de volonté. »

Romain Potier, technico-commercial au sein de Soplan Élevage : « J’ai toujours eu la fibre vendeur »

Même si Romain Potier a baigné dans le milieu agricole toute son enfance, ses parents ne sont pas agriculteurs : « Déjà lorsque j’étais petit, j’allais dans la ferme en face de la maison. » Passionné par l’agriculture, il suit un bac professionnel conduite et gestion des exploitations agricoles. En 2005, il est embauché en tant que chef de silo à la coopérative agricole EMC2, basée dans la Meuse. « J’avais aussi en charge l’entrepôt d’approvisionnement attenant. » En 2008, il prend le poste de magasinier, mais accède rapidement à celui d’itinérant technique en élevage (ITE). « Je dépannais les salles et les robots de traite, les racleurs… J’ai toujours eu la fibre de vendeur, et mon supérieur l’a bien senti, c’est pour cela qu’il m’a proposé de devenir ITE. C’était l’occasion pour moi de revenir au contact des éleveurs. » En 2012, il est embauché en tant que technico-commercial au sein de Soplan Élevage, filiale d’EMC2. Il a alors en charge la vente de matériel et l’aménagement des bâtiments. Puis, en mars 2018, il devient expert en robotique.

S’il a reçu une formation dans la vente, Romain Potier s’est auto-formé à la soudure, à l’électricité, à la plomberie… « Aujourd’hui, tout ce que je vends, je suis capable de le monter. Mes acquis techniques sont un atout pour la vente. » Il a également appris seul à manipuler le logiciel pour construire les plans. « Je me suis formé en trois mois. Quand on a envie, il faut se donner les moyens », estime le technico-commercial. Au quotidien, Romain Potier se déplace dans les fermes, élabore des propositions commerciales, et suit les chantiers. « Chaque bâtiment, chaque chantier est différent. Il n’y a pas de routine dans mon métier », apprécie le commercial, qui affectionne aussi particulièrement le contact avec les éleveurs. Romain Potier se dit épanoui dans son métier.