AgriKomp Près de 180 unités en fonctionnement en France

AgriKomp Près de 180 unités en fonctionnement en France

Fondée en 2000 en Allemagne, la société agriKomp a pris une place importante dans le projet européen de la transition énergétique grâce à une gamme de produits complète. La filiale française créée en 2006, fête donc ses 15 ans cette année. Son siège social se trouve à La Chaussée-St-Victor (41).

En France, agriKomp emploie environ 70 personnes actuellement, quasiment toutes basées au siège, près de Blois. « C’est un choix stratégique pour pouvoir agir sur tout le territoire rapidement, explique Virginie Haritonides, responsable marketing et communication. Nous comptons près de 180 installations en fonctionnement sur tout le territoire, que ce soit en cogénération ou en injection de biométhane. »

Une société assure la maintenance

AgriKomp intervient dans l’amont du projet. « L’étude de faisabilité permet de définir le gisement de matières, le dimensionnement, et de réaliser un premier bilan agro-environnemental et économique, détaille Virginie Haritonides. Ensuite, notre société s’occupe de toutes les démarches administratives demandées par notre client, qu’elles soient financières pour monter les dossiers de subventions, ou plus techniques comme la dépose du permis de construire, le dossier ICPE et les demandes de raccordement. Nous sommes un interlocuteur unique. Enfin, vient l’heure du montage, et là aussi, nous nous occupons de tout : suivi de chantier et mise en service. »

Une fois l’unité de méthanisation mise en route, c’est la société ServiceUnion qui prend le relais. « Il s’agit d’une filiale qui appartient à 100 % à agriKomp, explique Stéphanie Laurent, DRH du groupe. Les 40 personnes employées dans cette société ont la charge de la maintenance qui aura lieu pendant les 15 ou 20 ans de fonctionnement de l’unité de méthanisation. Comme pour agriKomp, l’ensemble des salariés sont basés près de Blois. Mais depuis 2020, nous avons créé une agence de proximité à Nancy, avec sept techniciens qui s’occupent du Grand-Est. Sinon, les autres techniciens sont itinérants. Ils fonctionnent en binôme, et partent du lundi au vendredi pour intervenir sur les différentes unités en fonctionnement partout en France. »

Ce travail en binôme a deux intérêts pour la société : « Le premier concerne la sécurité, confirme la DRH. Nous évitons au maximum le travail isolé, ce qui élimine un certain nombre d’incidents. De plus, ce type de fonctionnement nous permet de former les jeunes qui arrivent chez nous, souvent sans formation spécifique à la méthanisation. Car c’est un véritable problème pour notre secteur, où aucune formation diplômante n’existe pour le moment. Nous sommes donc en recherche permanente de techniciens, que ce soit pour la partie process, moteur ou biométhane. L’idéal pour nous est de recruter un ancien mécanicien poids lourds, qui est le métier qui se rapproche le plus du nôtre finalement. Mais ce n’est pas toujours le cas. Donc avec ce fonctionnement en binôme, nous pouvons mettre un nouvel embauché qui découvre le métier avec quelqu’un d’expérimenté, afin de le former pendant 4 à 6 mois. Mais je ne vous cache pas que c’est pour ServiceUnion que les recrutements sont les plus compliqués, nous avons des postes ouverts quasiment toute l’année !»

Un accompagnement personnalisé

Que ce soit agriKomp ou ServiceUnion, le souhait des dirigeants est toujours le même : n’avoir qu’un seul interlocuteur à chaque étape du projet ! « C’est un vrai point fort pour une installation cohérente et une relation de bon sens, proche, humaine, constate Virginie Haritonides. Finalement, construire un projet de méthanisation, c’est un peu comme un mariage : pendant 15 ou 20 ans minimum, il faudra avancer ensemble et se faire confiance mutuellement ! C’est pour cela qu’à chaque étape, de la conception à la construction, en passant par la mise en service, nos équipes sont à l’écoute des besoins des exploitants. Ceci va même jusqu’à la présence d’une hotline gratuite et ouverte 7 j/7, pour répondre aux éventuelles urgences de maintenance qui pourraient survenir ! »

—— Simon BILLAUD (Tribune Verte 2970)