- Paysage

Conducteur de travaux paysagers H/F

Conducteur de travaux paysagers H/F

On compte sur le conducteur de travaux paysagers pour...

  • Assurer la préparation des chantiers d'expaces verts (planning, réunions, commandes fournisseurs...)
  • Garantir la bonne gestion financière des chantiers (négociations fournisseurs, gestion des coûts et de la rentabilité...)
  • Animer et coordonnéer l'activité des équipes sous sa responsabilité
  • Suivre l'exécution
  • Garantir la conformité des travaux et le respect des consignes QSE conformément à la réglementation
  • Améliorer les méthodes de travail, proposer des investissements
  • Assurer la relation clients
  • Contribuer à la prospection.

Le profil du conducteur de travaux paysagers

  • Organisé
  • Créatif
  • Capacité à travailler en équipe
  • Compétences managériales
  • Sens du service client et aptitudes commerciales
  • Maitrise de l'informatique et des logiciles de conception

Les formations possibles

  • BTSA aménagements paysagers, gestion forestière
  • Licence pro aménagement paysager parcours gestion de chantiers
  • Ingénieur paysagiste
  • Permis B et Certiphyto "décideur" fortement conseillés

Où exercer ?

Dans une entreprise du paysage, dans une collectivité territoriale

Les perspectives d'évolution

  • Evoluer vers des postes de directeur technique ou de paysagiste concepteur
  • Créer sa propre entreprise de travaux paysagers

Quelle rémunération ?

A parti de 30 K€ pour les débutants, la rémunération peut dépasser les 40 K€ pour les profils les plus expérimentés.

Pour en savoir plus sur le métier de Conducteur de travaux paysagers, consultez la fiche métier sur Agrorientation : http://www.agrorientation.com/fiches-metiers/conducteur-de-travaux-paysager-hf-91.html

Sébastien Grandbien : TRAVAIL VARIÉ ET PASSION

« Je travaille depuis peu pour Bourdin paysage, c’est une entreprise où il fait bon vivre. L’ambiance positive apparaît tout de suite car il y a des échanges. » À 43 ans, Sébastien Grandbien affiche un BEP jardin et espaces verts, un bac pro et un BTS travaux paysagers, plusieurs expériences professionnelles en tant que chef d’équipe, puis chef de chantier. Mais un accident du travail l’a contraint à quitter son entreprise. C’est ainsi qu’il est devenu conducteur de travaux paysagers au sein de Bourdin paysage. Il évoque la diversité de ce métier : « Le travail au quotidien varie, il n’y a pas de journée type. Cela va du contact avec le client jusqu’à la livraison du projet en passant par la gestion des stocks, le devis et le suivi de chantier. Au quotidien, cela peut être la prise de contact avec les clients ou avec des fournisseurs, des chiffrages, des propositions de devis ou encore la mise en route des équipes sur des chantiers. » Il est donc nécessaire d’être polyvalent, précis et de posséder un bon relationnel. « Il faut aussi avoir des bases techniques afin de proposer des choses en accord avec les souhaits des clients et réalisables techniquement. » Sébastien Grandbien tient à préciser : « Conducteur de travaux paysagers doit être un métier passion, notre métier c’est de l’artisanat, il faut être motivé et aimer son travail. »

Bourdin paysage : AMÉNAGER LES EXPÉRIENCES

« Nous sommes attachés à notre métier : le vert », affirme Laurence Bourdin, qui travaille à la gestion des ressources humaines au sein de l’entreprise familiale créée par son beau-père en 1967. Depuis, la « famille » s’est agrandie : l’entreprise compte actuellement une cinquantaine de salariés aux profils variés. Au départ, Bourdin paysage se concentrait sur l’aménagement de paysages pour les particuliers, mais elle s’est ensuite développée pour pouvoir façonner terrains de sport et sites publics. La société est également un bureau d’études ainsi qu’une plateforme de compostage pour transformer et pour valoriser les déchets verts. La « sagesse circulaire » de l’entreprise semble aussi s’appliquer à la philosophie de recrutement et d’intégration des salariés. « Nous sommes attachés à la gestion des talents et nous souhaitons que nos collaborateurs acquièrent des compétences, en fonction de leurs profils et de l’évolution des métiers. Nous nous inquiétons également du positionnement à court et à moyen terme. Je demande aux candidats quels sont leurs projets mais aussi leurs envies et comment ils se projettent dans le futur. Nous avons des prérequis et des besoins techniques. Pour un conducteur de travaux ce sont ceux que l’on retrouve sur les fiches métiers de l’Anefa et de l’Apecita. Il faut un bac pro ainsi que des qualités relationnelles pour la relation client et pour faire circuler l’information avec les hommes qui sont sur le terrain. Mais nous intégrons des profils variés. Nous jugeons la capacité à évoluer et à acquérir de nouvelles compétences. Il y a d’un côté le diplôme et l’expérience, et de l’autre le vécu et le parcours. » Au-delà des talents des conducteurs paysagers, Laurence Bourdin souligne ceux de l’entrepreneur qui les recrute. Elle recommande de prendre en compte le parcours et les échecs – qui n’en sont pas forcément car ils peuvent inciter à changer d’orientation ou à se spécialiser. Les erreurs permettent de voir comment un candidat rebondit et s’adapte. « Dans nos métiers, quand une commande est faite : on ne gère que des aléas ! » rappelle Laurence Bourdin. Elle réaffirme l’importance d’ouvrir les recrutements à des profils variés pour intégrer des personnes qui veulent ou qui peuvent se reconvertir et estime qu’au-delà des formations initiales, la technique repose beaucoup sur l’investissement de l’entreprise pour valoriser et pour développer les compétences de ses salariés.