François Cousin, gérant de l’ETA Cousin Agrico et de la SARL CTS : Chaque métier a son recrutement

François Cousin, gérant de l’ETA Cousin Agrico et de la SARL CTS : Chaque métier a son recrutement

En vingt ans, François Cousin a créé deux sociétés et emploie actuellement une cinquantaine de personnes. Lors de certains recrutements, il se tourne volontiers vers l’APECITA pour trouver d’autres compétences et pour bénéficier d’un accompagnement.

Originaire du Nord-Pas-de-Calais, François Cousin achète en 1998 une exploitation dans la Marne. Il commence par une ferme de 600 hectares où sont cultivées des céréales, des betteraves, de la luzerne des pommes de terre et des carottes, pour ensuite développer une entreprise de travaux agricoles (ETA) et une entreprise de transport de produits agricoles. « Au départ, l’exploitation comptait douze salariés, se souvient François Cousin. Aujourd’hui, elle en compte une cinquantaine. Nous employons vingt salariés dans notre ETA Cousin Agrico, et trente dans notre entreprise de transport, la SARL CTS. » L’ETA réalise tout type de travaux, notamment dans les départements de la Marne, de l’Aube, de la Seineet-Marne et de l’Aisne. « Au sein de Cousin Agrico, nous avons deux phases d’activité importantes : au printemps, avec les semis et avec les plantations, et à l’automne, au moment des récoltes, explique François Cousin. Lors de ces périodes, nous embauchons quatre à cinq saisonniers. » Concernant le transport, l’entreprise travaille sur tout le territoire et assure les convois de céréales vers les ports et vers les silos, de luzerne du champ à l’usine, ou encore de pommes de terre d’un lieu de stockage vers un industriel. Ainsi, entre l’ETA Cousin Agrico et la SARL CTS, toutes les catégories de métiers sont concernées. « Nous touchons l’ensemble des professions qui gravitent autour de l’agriculture : des conducteurs, des mécaniciens, une secrétaire, une comptable, un maçon, un électricien… » détaille le chef d’entreprise. Les métiers présents dans les deux sociétés ont évolué au fil du temps : « Le développement de la technologie sur le matériel est tel que, désormais, sur chaque chantier, nous avons besoin d’un mécanicien. Conduire une machine est une chose, mais l’entretenir en est une autre ! » Parmi les nouveaux chantiers, l’ETA propose de plus en plus de prestations pour les industriels. « Nous sommes en relation toujours plus étroite avec l’approvisionnement de l’usine, expose le chef d’entreprise. Nous faisons de plus en plus de chantiers complets, c’est-à-dire que l’on gère les semis, la récolte et le transport. L’itinéraire technique, quant à lui, est géré par l’agriculteur. »

Un budget différent pour chaque embauche

Concernant les recrutements, ils se font en fonction du métier et toujours dans la même optique. Un chauffeur poids lourd avec une expérience ou ayant une connaissance du secteur agricole sera privilégié à un candidat 100 % routier. « Dans notre société nous avons tous un lien avec le monde agricole, assure le chef d’entreprise. Travailler avec ce genre de personnes est plus facile, car elles comprennent mieux certains impératifs ou les aléas qui peuvent se produire sur un chantier. »

Pour recruter, François Cousin se tourne parfois vers des sites Internet comme Agriaffaires ou Le Bon Coin, et le reste se fait par le bouche-à-oreille. « Quand je travaille avec l’APECITA, ce n’est pas pour trouver un chauffeur, c’est pour dénicher des profils comprenant d’autres compétences, comme un chef de culture ou un responsable de chantier », raconte François Cousin. Avec l’APECITA, le chef d’entreprise apprécie le fait d’être accompagné et de pouvoir bénéficier de la présélection des candidats. « Je choisis le mode de recrutement en fonction du budget que l’on veut dépenser. Personnellement, j’aime bien voir et avoir le choix quand je recrute quelqu’un. » Le dernier recrutement en date est celui d’un responsable de culture, conclu en un peu moins de six mois avec l’aide de l’APECITA : « Nous avons relancé deux fois l’annonce, car il n’y avait pas assez de réponses à mon goût. Peut-être que le ciblage était un peu fort, sourit le chef d’entreprise. Finalement, après la sélection effectuée par l’APECITA, j’ai pu rencontrer cinq personnes sur les nombreuses candidatures reçues, et le recrutement a abouti en mars dernier. »

—— Claire LAMY-GRANDIDIER (Tribune Verte 2921)