Groupama Nord-Est : Un assureur ancré dans le monde agricole

Groupama Nord-Est : Un assureur ancré dans le monde agricole

Chez Groupama Nord-Est, une centaine de conseillers commerciaux agricoles partent quotidiennement à la rencontre de leurs clients sociétaires et prospects. La société recherche des candidats passionnés par le monde agricole.

L’assureur, comme beaucoup d’autres métiers, fait partie des interlocuteurs privilégiés des agriculteurs. Groupama, une société d’assurance mutuelle française, se présente aujourd’hui comme le leader de ce marché. « Groupama a pris ses racines dans le monde agricole il y a plus de 120 ans, présente Amélie Degryse, chargée de développement RH au sein de Groupama Nord-Est. Nous avons des communautés de sociétaires qui participent aux instances de décision, où chaque client est un sociétaire. »

Cette caisse régionale du nord-est de la France emploie 1 229 salariés qui évoluent également sur deux autres marchés : les particuliers et les professionnels (artisans, commerçants…). Dans la branche agricole travaillent plus particulièrement 103 conseillers commerciaux chapeautés par 12 responsables, ainsi que 37 gestionnaires de contrats.

Découvrir leur fonctionnement

En tant que conseillère commerciale agricole depuis juin 2020, Marie-Eléonore Duburque a en charge un secteur autour de Valenciennes (Nord). « Mon métier consiste à aller voir les exploitants agricoles pour faire un point sur leurs contrats d’assurance, leur proposer des solutions d’assurance qui portent sur leurs vies professionnelle (bâtiment agricole, matériel, production…) et personnelle (épargne, retraite, santé…) », décrit-elle.

Elle se rend dans tous les types d’exploitation de son secteur (bovins laitiers, bovins viande, ovins…), ainsi que dans les centres équestres et chez les paysagistes. « C’est très varié ! », assure-t-elle. Sur une semaine, elle peut planifier une dizaine de rendez-vous d’environ 2 heures, 2 heures et demi. D’ici juin 2022, elle devrait avoir fait la connaissance de l’intégralité de ses clients sociétaires, qui peuvent aussi être des retraités du monde agricole.

À chaque rencontre, elle raconte qu’elle cherche à découvrir le contexte familial (ses parents travaillent-ils toujours sur  l’exploitation ? etc.), le fonctionnement de l’entreprise (a-t-il des associés, des salariés ?), ou encore ses activités (quels sont ses productions, ses projets ?). « Je décortique. Je fais le tour des contrats, je vois s’il est à jour », explique-t-elle. Ses rendez-vous sont toujours jalonnés par une visite de l’exploitation pour bien comprendre les besoins du client sociétaire, pour vérifier les plans, avec notamment l’emplacement des bâtiments… Dans son agence de rattachement à Valenciennes ou depuis son domicile, elle gère ensuite tous ses dossiers, et les relations avec sa clientèle. Environ une fois par mois, elle démarche par ailleurs de nouveaux clients. « Les objectifs sont limités, car il n’y a pas énormément de créations d’entreprises agricoles », indique-t-elle.

Un métier valorisant

L’approche commerciale auprès des clients sociétaires et des prospects se révèle souvent difficile pour la conseillère : « Il faut se remettre en question pour atteindre les objectifs que nous avons. Il faut toujours rester déterminé, tenace, tout en sachant comprendre les attentes du producteur pour lui vendre des produits de façon intelligente. » Dans les ressources humaines, Amélie Degryse reconnaît que le métier de conseiller commercial agricole pâtit souvent de son image réduite à celle d’un vendeur. « Ils font du commerce, ils vendent des contrats, mais avec une forte sensibilité pour le monde agricole et de la valeur ajoutée. Ce sont des métiers avec des relations authentiques ! » souligne-t-elle.

« C’est un métier très valorisant, qui m’apporte beaucoup de satisfaction, témoigne, quant à elle, Marie-Eléonore Duburque. Nous sommes toujours bien reçus. Les exploitants adorent expliquer, parler de leur métier ! L’assurance est un élément important pour eux. »

Partant de ce constat, un bon relationnel s’avère indispensable, selon elle. « Il faut savoir gérer les situations avec des personnes qui ont parfois un fort caractère, et savoir alors s’imposer », ajoute-t-elle. Le fait de travailler de manière itinérante et autonome lui demande aussi beaucoup d’organisation.

Avant d’intégrer Groupama, Marie-Eléonore Duburque a eu de courtes expériences de conseillère clientèle dans des banques, sur le marché des particuliers. Elle s’est dirigée vers ce secteur avec en poche un diplôme d’ingénieur en agronomie et agro-industries, obtenu en 2019 à UniLaSalle. « L’avantage du diplôme d’ingénieur est d’offrir différentes voies d’orientation possibles », note-t-elle.

« Le sens de la promotion »

Groupama Nord-Est recrute deux types de profils au poste de conseiller commercial agricole : des salariés de Groupama formés au métier de l’assurance, mais voulant s’orienter sur le marché agricole, ou des profils comme Marie-Eléonore Duburque, avec une expérience dans la vente et une forte sensibilité pour l’agriculture. « S’ils ont un diplôme dans l’agriculture, c’est mieux, mais nous restons très ouverts. Il faut surtout que le candidat soit passionné par le monde agricole, que ça vibre chez lui, souligne la chargée de développement RH. Sur la partie commerciale, il faut qu’il ait le sens de la promotion, un peu de leadership, l’envie de représenter le groupe lors d’évènements (ex : Salons…). »

Lorsque les CV et lettres de motivations des candidats répondent au cahier des charges de Groupama Nord-Est, ces derniers suivent un processus de recrutement durant trois semaines. « Ils rencontrent le chargé RH, puis le manager du marché. Ensuite, nous leur proposons une période d’immersion d’un à deux jours au contact d’un conseiller commercial agricole. À l’issue de cette période, si la personne est recrutée et que cela lui plaît (cela va dans les deux sens !), elle commence un cycle de formation où elle apprend comment vendre un service, proposer des produits financiers… Au bout de cette période, elle suit un nouveau cycle de formation de deux mois sur les produits agricoles. Il lui faut entre huit et neuf mois pour être complètement outillée », résume-t-elle.

Dans ses offres d’emploi, la société Groupama met bien en avant le fait, d’une part, qu’elle intègre ses nouveaux conseillers commerciaux agricoles par de la formation et, d’autre part, qu’elle leur propose des avantages en matière de rémunérations (fixe et variable), de moyens matériels (véhicule de fonction…) et d’intéressement. Si vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur www.groupama-gan-recrute.com.

— Caroline EVEN (Tribune Verte 2975)

Données clés : GROUPAMA NORD-EST

  • 1 des 9 caisses régionales métropolitaines de Groupama France
  • 1 siège à Reims (Marne)
  • 6 départements couverts par la caisse régionale (Aisne, Aube, Ardennes, Marne, Nord et Pas-de-Calais)
  • 528,7 millions d’euros de chiffre d’affaires
  • 283 223 sociétaires et clients
  • 74 agences commerciales
  • 1 229 salariés