Interventions : Des formules à la carte

Interventions : Des formules à la carte

En fonction des attentes des établissements de formation, l’APECITA peut proposer différents types d’intervention sur le marché de l’emploi et sur les techniques de recherche.

L’APECITA propose aux établissements de formation, à travers la signature d’une convention, de les accompagner pour faciliter l’insertion de leurs élèves dans le monde professionnel. Dans une première formule, les équipes de l’APECITA interviennent en deux heures pour présenter le marché de l’emploi, ses évolutions, les poursuites d’études (…). Depuis cette année, deux options supplémentaires existent. Les deux heures peuvent se répartir par une présentation en groupe, suivie d’entretiens individuels par petits groupes avec un sujet d’intérêt commun. L’un des objectifs est que les élèves soient en confiance, qu’ils puissent poser des questions. L’APECITA offre par ailleurs une alternative aux établissements avec lesquels il est difficile d’organiser des rendez-vous (en raison de la distance, notamment). « Nous leur envoyons un kit de l’APECITA et nous formons le professeur à distance. Il devient le relais auprès de ses élèves », indique Morgane Prost, conseillère emploi formation au bureau de Montpellier de l’APECITA.

Multiplier les chances

Dans une seconde formule, les interventions sont plus poussées et peuvent durer d’une demie à plusieurs demi-journées. « Nous pouvons parler stratégie en vue de l’insertion professionnelle, travailler sur la connaissance de soi (valeurs, motivations…), les techniques de recherche d’emploi (CV…) », détaille-t-elle. Dans le cadre des conventions, les établissements reçoivent également les publications de l’APECITA (Les tendances de l’emploi par domaine d’activité, Guidagri et Le guide des métiers de l’agriculture) et sont abonnés à Tribune Verte. En parallèle, ils bénéficient d’une plus grande visibilité sur le site Web d’agrorientation.

—— Caroline EVEN (Tribune Verte 2923)

Montpellier SupAgro : « JE PEUX M’APPUYER SUR L’APECITA »

Depuis plusieurs années, l’APECITA est un partenaire de Montpellier SupAgro. L’établissement propose deux cursus ingénieurs (agronome et Saads1) et plusieurs formations, de la licence au doctorat. L’APECITA intervient notamment en deuxième année de cursus ingénieurs. « L’objectif est que les élèves soient capables de rédiger des candidatures pour leur stage de deuxième année, explique Mélanie Duppi, responsable de l’équipe développement professionnel au sein de Montpellier SupAgro. Je peux m’appuyer sur l’équipe de l’APECITA car elle a deux casquettes : elle est présente dans l’accompagnement ainsi que dans le recrutement. »

(1) Systèmes agricoles et agroalimentaires durables
au Sud.

Méthode Thiagi : « ON PARTICIPE, C’EST PLUS LUDIQUE »

Dans certaines interventions auprès d’établissements de formation, Morgane Prost, conseillère emploi formation au bureau de Montpellier de l’APECITA, utilise la méthode Thiagi (jeux-cadres inventés par Sivasailam Thiagarajan). Début octobre, à l’Institut des régions chaudes (IRC) de Montpellier SupAgro, elle est venue parler des métiers de l’agroalimentaire et des techniques de recherche d’emploi à une classe en troisième année de cursus ingénieurs Saads1. Par petits groupes, les élèves ont fait des recherches sur la famille de métiers qui leur a été attribuée, et en parallèle, ont réfléchi à des questions sur les autres fonctions. Ensuite, chaque groupe a présenté la famille étudiée à ses camarades puis a répondu à leurs interrogations. « Tout le monde se sent concerné. Comme ils ont des questions à poser, cela force leur écoute », affirme la conseillère. Mastergie Ndidisa, étudiante en troisième année du cursus Saads, a participé à cette activité. Elle s’est sentie impliquée, même si elle a présenté le secteur de la logistique alors qu’elle se destine plus à la R & D. Au cours des interventions de l’APECITA, elle a par ailleurs été amenée à corriger par petits groupes les CV de ses camarades. Elle a également pu vérifier ses connaissances théoriques sur l’entretien d’embauche par le biais d’un jeu de quizz par équipe. « Cela change des interventions où on ne fait qu’écouter. Ici, on participe, c’est plus ludique », reconnaît-elle.

(1) Systèmes agricoles et agroalimentaires durables au Sud.