Jobdating : « des échanges plus simples avec les employeurs »

Jobdating : « des échanges plus simples avec les employeurs »

L’APECITA organisera cette année la 8e édition du job dating au Space. Plus de 300 rendez-vous entre employeurs et candidats sont prévus durant quatre jours. En sept ans, ce sont plus de 1 200 rencontres qui se sont déroulées. En 2017, Ludovic Bonniot a participé à l’évènement.

Retour sur une expérience réussie pour celui qui a été embauché par une entreprise participante.

Vous avez été embauché en novembre 2017 comme technicien-commercial au sein du négoce Élevage Appro Service à Montours (35) après avoir passé un entretien dans le cadre du job dating au Space 2017. Comment en avez-vous eu connaissance ?
Ludovic Bonniot : J’étais déjà inscrit à l’APECITA depuis trois ou quatre mois. À l’époque, j’effectuais de l’intérim et des CDD. Je recherchais donc activement un emploi après mon diplôme de BTS ACSE. J’ai reçu l’information d’un job dating au Space par mail.

Pourquoi avez-vous choisi d’y participer ?
L.B : J’étais tenté par cette démarche. Je voulais y participer pour toucher un maximum d’entreprises et me donner plus de chances de réussite. Mais j’avais quelques appréhensions. Je me posais des questions sur l’intérêt de ces entretiens à la chaîne.

Les entretiens se sont donc bien passés…
L.B : Oui, finalement j’ai apprécié que les entretiens se soient concentrés dans un temps assez court. J’en ai eu cinq sur deux jours. Trois entreprises m’ont recontacté ensuite, dont deux où j’ai été sollicité pour un deuxième entretien. La troisième m’a rappelé beaucoup plus tard, alors que je venais d’être embauché par Élevage Appro Service, employeur pour lequel je travaille aujourd’hui.

Selon vous, l’entrevue avec l’entreprise lors d’un job dating ressemble-t-elle à un entretien classique ?
L.B : Pour ma part, je ne pense pas. L’entretien dure seulement 15 minutes. Il s’est passé dans un milieu neutre. Aussi, la pression se veut moins forte, moins oppressante. La présélection est peu ou pratiquement pas existante. L’ambiance du Space a dû jouer pour beaucoup. C’était moins protocolaire. J’ai pu parler aussi avec d’autres chercheurs d’emploi. Les échanges avec les employeurs m’ont paru plus simples, plus faciles.

Avez-vous préparé votre entretien ?
L.B : Je n’ai pas préparé l’entretien en lui même. En revanche je me suis renseigné sur les entreprises que j’allais rencontrer. De ce fait, j’ai rédigé une fiche d’une dizaine de lignes pour chacune d’entre elles. Et comme cela était demandé, j’ai envoyé mon CV à l’APECITA.

Quels sont d’après vous les critères que l’entreprise a appréciés chez vous ?
L.B : Je pense que c’est mon comportement naturel qui a été retenu, et le fait que je possédais une idée très précise sur ce que je voulais. Je recherchais un poste de technico-commercial orienté plutôt dans la culture. Élevage Appro Service proposait un emploi de ce type, mais avec une partie animale. Il faut savoir aussi s’adapter. J’ai donc accepté ce poste, parce que j’ai estimé qu’il me correspondait bien et qu’il étant en accord avec mes attentes.

Vous occupez actuellement le poste de technico-commercial. Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier ?
L.B : J’aime beaucoup échanger avec les agriculteurs et trouver des solutions satisfaisantes, aussi bien sur les plans technique qu’économique. Je connais bien ce milieu, puisque mon père a une exploitation au Nord de l’Ille-et-Vilaine.

—— Marie-Dominique GUIHARD (Tribune Verte 2893)