- Agrofourniture

Nutritionniste F/H

Nutritionniste F/H

On compte sur le Nutritionniste F/H pour

  • Conseiller et accompagner les éleveurs en nutrition (rationnement, fourrages, aliments, minéraux…)
  • Réaliser des diagnostics d’efficacité alimentaire
  • Améliorer la santé, les résultats techniques et la rentabilité des troupeaux
  • Intervenir en appui des technico-commerciaux pour la vente des produits
  • Participer au développement de l’activité
  • Favoriser la fidélisation de la clientèle avec des résultats auprès des agriculteurs

Son profil

  • Solides connaissances techniques en nutrition animale
  • Qualités d'analyse sur les besoins des clients
  • Passionné d'élevage
  • Aisance relationnelle
  • Sens de la relation client
  • Esprit d'équipe
  • Rigoureux
  • Autonome

Les formations possibles

  • BTSA productions animales.
  • Licence professionnelle productions animales : métiers du conseil en élevage.
  • Ingénieur agri/agro.

Les perspectives d'évolution

Poste de chef de produits.

Où exercer ?

Dans une coopérative, un négoce, une chambre d’agriculture, chez un spécialiste de l’alimentation animale…

Quelle rémunération ?

À partir de 20 K€ pour les profils débutants, elle peut atteindre, voire dépasser les 30 K€ pour les profils les plus expérimentés.

Témoignages

Seenovia : LE CONSEIL EN ÉLEVAGE DANS SA GLOBALITÉ

Seenovia est une entreprise de conseil en élevage, née de la fusion, en 2018, d’Atlantic Conseil Élevage, de Clasel et d’Élevage Conseil Loire Anjou. Seenovia s’étend sur six départements des Pays de la Loire et de Charente-Maritime. L’entreprise emploie 640 salariés. Elle compte 7 500 élevages adhérents qui élèvent, au total, 435 000 vaches laitières, 80 000 chèvres et 50 000 vaches allaitantes. Les élevages sont suivis par des conseillers généralistes et des consultants en agronomie, en nutrition, en économie, en bâtiment… Seenovia propose un accompagnement à la fois technique et économique. L’entreprise de conseil en élevage développe différents services, logiciels, outils, indicateurs, analyses qui viennent en appui au conseil. Seenovia fait partie du groupe Seenergi avec des acteurs de l’Ouest et de l’Est de la France : Littoral Normand, Seenorest (alliance d’Optival et Oxygen) et Origenplus

Emmanuel Lepage, nutritionniste pour Seenovia : « LE NUTRITIONNISTE FAIT PLUS QU’ÉLABORER DES RATIONS »

Issu d’une famille de producteurs laitiers et d’éleveurs de poulets de Loué, Emmanuel Lepage a suivi un BTSA productions animales à Laval. « J’ai ensuite eu la possibilité de poursuivre mes études à LaSalle Beauvais, que j’ai intégré en 2000. Dès la fin de la troisième année, j’ai suivi la formation en apprentissage au sein de Valorex, qui produit des aliments et des noyaux extrudés à base de graines entières tracées (lin, lupin, pois, colza, féverole…). Mon mémoire de fin d’études a porté sur le lin et sur l’impact des oméga-3. » De 2006 à 2011, Emmanuel Lepage est ingénieur ruminant pour CCPA, groupe international spécialisé en nutrition et en santé animale. « J’accompagnais les fabricants d’aliments sur l’animation technique de leurs gammes produits. » En 2011, il intègre Seenovia en tant que nutritionniste. « J’ai apporté mon expérience de l’international à l’équipe de Seenovia. »

Des compétences et une passion
Depuis, Emmanuel Lepage a évolué au poste de responsable marché pôle animal. « Je garde le suivi de huit grands élevages avec, en moyenne, 200 vaches laitières. C’est important de “garder les pieds dans les bottes”. » Il a structuré une équipe de nutritionnistes qui compte aujourd’hui dix spécialistes de la nutrition et du pilotage des robots de traite. « C’est un vrai atout de travailler en équipe. Chacun a sa spécialité, mais une seule personne suit l’élevage. Les consultants peuvent s’appuyer sur les autres membres de l’équipe quand ils n’ont pas de réponse à une question d’éleveur. » Le métier de nutritionniste s’est progressivement étoffé. « La base du métier de nutritionniste est d’élaborer une ration précise, à partir de fourrages, de matières premières, de minéraux et d’additifs. Mais le métier ne se limite pas à cela. Il nécessite de prendre en compte l’ensemble de l’exploitation : le choix des espèces, l’assolement en amont, la récolte (réglage de l’ensileuse), le réglage du matériel de distribution le cas échéant, la qualité de l’eau, la génétique du troupeau… Nous faisons de la nutrition fine. Pour exercer le métier de nutritionniste, il faut des compétences en zootechnie, mais aussi, et surtout, il faut avoir la passion des animaux. » Pour Emmanuel Lepage, la curiosité et l’ouverture d’esprit sont deux qualités essentielles pour un nutritionniste. « Il ne faut pas hésiter à regarder ce qui se passe à l’international, à aller confronter ses idées, à s’inspirer de ce qui se fait ailleurs. » Une bonne  capacité d’adaptation est également nécessaire pour faire face à la diversité des exploitations et des systèmes fourragers. « Il faut avoir un regard curieux sur les nouveaux systèmes, notamment sur l’automatisation de l’alimentation. Les premiers robots de traite datent de 1995. Pour l’automate de distribution, on n’en est qu’au début de l’histoire, c’est comme si on était en 1999 pour les robots de traite. »