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Responsable d'écurie F/H
On compte sur le Responsable d'écurie pour...
- Superviser les soins courants aux équidés
- Veiller à l’état de santé des animaux
- Gérer les stocks : nourriture, litière, matériel…
- Gérer le personnel chargé de l’entretien quotidien des chevaux
- Accueillir le public et les propriétaires
- Assurer le lien entre l’équipe terrain et la direction
Son profil
- Très bonne connaissance du cheval
- Capacité à gérer une équipe et à prendre des décisions
- Aisance relationnelle
- Compétences organisationnelles
- Maîtrise de l'équitation
Les formations possibles
- Brevet professionnel de responsable d’entreprise hippique (BP REH).
- Bac pro conduite et gestion de l’entreprise hippique (CGEH).
- BTSA productions animales (avec module ou support équin).
- Licences pros dans le domaine équin.
- Titre professionnel responsable de petite et moyenne structure équestre.
N.B. : une expérience de plusieurs années en tant que cavalier-soigneur ou palefrenier est un préalable presque systématique.
Les perspectives d'évolution
Évoluer vers la direction d’une structure plus importante.
Quelle rémunération ?
À partir de 19 K€.
Où exercer ?
Dans un centre équestre, dans un élevage de chevaux…
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Témoignages
Julie Notteau, gérante de l’écurie Notteau (61) « Un métier physique et des imprévus à gérer »
L’écurie de Julie Notteau, basée à Gouffern-en-Auge dans l’Orne, héberge et élève 80 à 90 chevaux, dans cinquante boxes, deux bâtiments de stabulation et une surface de 50 hectares de prairie. Le responsable d’écurie doit être une personne de confiance et doit prendre soin du cheval comme si c’était le sien. En effet, nous hébergeons des chevaux qui ont une certaine valeur et leur propriétaire ont des attentes. Sur l’écurie, nous préparons et commercialisons les chevaux pour permettre à leur propriétaire de faire une plus-value. En plus de cette activité de pension, valorisation et commerce, nous faisons de l’élevage, du coaching, de la préparation pour des chevaux extérieurs et de la reproduction. Ces différentes activités nécessitent donc une certaine polyvalence pour notre responsable d’écurie. Pour exercer ce métier, il faut tout d’abord être passionné des chevaux, être investi et sérieux. Il y a tellement de choses à faire dans un élevage et d’imprévus à gérer qu’il est primordial d’avoir un responsable d’écurie sur qui compter. Ensuite, le relationnel avec les clients et les chevaux est un point clé du métier. Notre responsable d’écurie s’occupe du confort et du bien-être des chevaux au quotidien, elle garde aussi un lien étroit avec leur propriétaire. J’ai embauché Tiffany Damongeot comme responsable d’écurie en 2014. Dans la plupart des écuries, il y a un fort turn-over sur ce type de poste, ce n’est pas le cas dans notre structure. En effet, il s’agit d’un métier physique qui s’exerce parfois dans des conditions difficiles, notamment l’hiver. De plus, les chevaux demandent une disponibilité 7 jours sur 7 pour le nourrissage, les soins, et parfois une présence la nuit pour les poulinages. Ainsi, j’organise un nouveau planning chaque mois pour que mon équipe puisse alterner les jours de garde et de repos.
Tiffany Damongeot, responsable d’écurie à l’écurie Notteau (61) : « Comprendre aussi bien les humains que les chevaux »
Depuis toute petite, je voulais être avec les chevaux, alors je me suis orientée vers la fonction de responsable d’écurie assez instinctivement. Après mon Bac pro CGEA, je n’ai pas suivi de formation spécifique pour exercer ce métier. Toutefois, je me suis formée sur le terrain à travers des expériences professionnelles, notamment dans le grooming. Passer par le terrain me semble primordial : il faut apprendre les bases et s’imprégner des expériences de chacun. Être responsable d’écurie demande beaucoup de polyvalence, un certain sens de l’observation et de l’adaptabilité pour gérer les imprévus. De manière plus concrète, les missions d’un responsable d’écurie sont, entre autres, nourrir les chevaux, entretenir les boxes, prendre soin du cavalier, du cheval et manipuler les poulains. Le métier est complet et prend tout en compte : le cheval, les infrastructures, le cavalier et le personnel. Devenir responsable d’écurie passe selon moi par de l’expérience professionnelle, de l’exigence et beaucoup d’écoute. Il faut comprendre aussi bien les humains que les chevaux. Le cheval passe très souvent en priorité dans ce métier passion et il prend aussi le dessus dans notre vie personnelle. En effet, le matin je ne prends pas mon café tant que les chevaux ne sont pas nourris. Nous travaillons aussi beaucoup en extérieur : la pluie, le vent et le froid font partie intégrante du métier. Toutefois, la relation avec le cheval reste ce que je préfère. Même si je monte très peu, on peut créer un lien spécifique avec certains chevaux.