Technicien d'insémination H/F

Technicien d'insémination H/F

On compte sur le Technicien d'insémination H/F

  • Pratiquer l’acte d’insémination
  • Apporter du conseil en accouplement et en génétique
  • Réaliser les plannings d’accouplement
  • Effectuer des constats de gestation
  • Établir les documents techniques et administratifs
  • Participer à la fidélisation des éleveurs
  • Assurer la promotion et la diffusion des services et des produits de l’entreprise

Le profil du Technicien d'insémination H/F

  • Fort intérêt pour le secteur de l'élevage et de la génétique
  • Aptitude à la manipulation des animaux
  • Rigoureux
  • Autonome
  • Sens de l'organisation
  • Capacité à travailler en équipe
  • Sens de l'écoute des besoins des clients et de la vente de prestations

Les formations possibles

  • BTSA (productions animales, analyse et conduite des systèmes d’exploitation)
  • Licences professionnelles en productions animales
  • Cafti (certificat d’aptitude aux fonctions de technicien d’insémination) pour l’insémination des bovins, des caprins et des ovins

Où exercer ?

Dans une entreprise ou dans une coopérative d'insémination, dans une coopérative d'élevage, dans une OPA...

Ses perspectives d'évolution

Evoluer vers un poste de coordinateur en encadrant d'autres technicien d'insémination et en étant responsable de région

Quelle rémunération ?

Entre 20 et 24 K€

Témoignages

Vincent Delcloy, directeur adjoint de la coopérative d’insémination Gènes Diffusion : Au contact des éleveurs, il sait s'adapter et les conseiller

Gènes Diffusion est au service des éleveurs de bovins depuis 1948. Géré comme une coopérative, ce centre d’insémination artificiel intervient auprès de 5 500 éleveurs de bovins – basés dans les Haut-de-France, dans les Ardennes, en Meurthe-et-Moselle et en Bretagne – afin d’inséminer leurs vaches. Ainsi, environ 500 000 inséminations sont effectuées chaque année par près de 140 salariés formés à cette tâche. Le métier d’inséminateur est donc au centre de l’activité de Gènes Diffusion, qui compte un effectif de 170 personnes. Des activités complémentaires se sont greffées au fil des décennies. En effet, les éleveurs de chevaux, de porcs et de lapins peuvent également faire appel aux services de Gènes Diffusion à travers la société SAS Gènes Diffusion pour inséminer leurs animaux. Et au sein de l’Union Gènes Diffusion, la coopérative participe à un programme de sélection génétique bovine pour les races holstein et charolaise. Diplômé le plus souvent d’un BTS en productions animales, voire d’un BTS ACSE ou d’une licence, le futur inséminateur qui entre à Genes Diffusion doit fortement apprécier les animaux et avoir une bonne capacité d’adaptation puisqu’il est en contact permanent avec les éleveurs. Il sait écouter, répondre aux propos de son client et orienter ses réflexions. Avec l’expérience et une acquisition en connaissance génétique sur toutes les races bovines, il les conseille sur le choix des taureaux. Fort de sa relation professionnelle avec les éleveurs, il propose également des fournitures nécessaires à l’insémination et à l’élevage.

Thibaut Caron, technicien inséminateur chez Gènes Diffusion : « Je suis passionné de génétique »

Thibaut Caron n’est pas issu du milieu agricole. Cependant, dès l’enfance, il s’est nourri des expériences vécues dans la ferme d’élevage voisine de son habitation. Suite à l’obtention de son BTS productions animales à Genech en 2009, il valide un certificat de spécialisation en production laitière au centre de formation de Canappeville (27) tout en travaillant au service de remplacement dans le Pas-de-Calais. Il occupe ce poste pendant un an et demi. En 2012, Thibaut Caron envoie une candidature spontanée à Gènes Diffusion pour devenir inséminateur. Même si les embauches de la coopérative s’effectuent le plus souvent par l’intermédiaire de l’APECITA, Thibaut Caron, enthousiasmé par les perspectives du métier, intégre le centre. « Ce qui me plaît particulièrement, c’est l’autonomie dans l’organisation de mon travail, les contacts avec les éleveurs. J’aime les conseiller », se réjouit-il. Avant d’intégrer le poste de technicien inséminateur dans le secteur entre Pol-sur-Ternoise et Bruay-la-Buissière qui regroupe 26 communes, il a commencé par une formation en alternance d’une durée de deux mois au centre de Rambouillet (78) afin d’obtenir le certificat d’aptitude aux fonctions de technicien inséminateur. Il a ensuite débuté en tant qu’agent technique durant un an et a remplacé ses collègues inséminateurs dans divers secteurs de la coopérative. En 2014, il s’est formé à l’échographie, puis en 2017, au suivi de reproduction. Et depuis l’an passé, il réalise des formations auprès des éleveurs qui souhaitent inséminer eux-mêmes leurs bovins. « Le geste doit être précis, afin de pouvoir déposer la semence dans le col de l’utérus dont le rayon ne dépasse pas 2 cm. Cette tâche ne s’apprend qu’avec l’expérience », explique-t-il. Passionné de génétique, il apprécie les discussions avec les éleveurs, notamment grâce aux contrats passés qui lui permettent de visiter le troupeau plusieurs fois pendant trois à quatre heures dans l’année. « J’observe les vaches une à une, souligne-t-il. Je note leurs défauts en fonction des critères visés par l’éleveur, et je choisis avec l’éleveur le taureau qui pourra le mieux orienter sa descendance. » L’inséminateur s’appuie sur le logiciel Optigen de Gènes Diffusion, un outil permettant d’optimiser les accouplements en fonction des caractéristiques génétiques des vaches et des taureaux sélectionnés avec l’éleveur.