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Technicien R&D agroalimentaire F/H
On compte sur le Technicien R&D agroalimentaire pour...
- Préparer et réaliser des essais industriels ou artisanaux
- Optimiser des formulations existantes
- Rédiger et respecter les cahiers des charges
- Réaliser des diagnostics sur des process
- Réaliser une veille technique et réglementaire sur les ingrédients
- Réaliser le sourcing ingrédients et emballages
- Gérer des dossiers techniques
- Maîtriser les délais et les budgets attribués
- Développer de nouveaux produits
Son profil
- Personne de terrain, passionnée par les produits alimentaires
- Créativité et curiosité
- Organisation et autonomie
- Prise d'initiative et force de proposition
- Maitrise de la technologie des ingrédients
- Expérience dans la gestion de projets
- Capacité à travailler en transversal
- Connaissances des procédés de fabrication
Les formations possibles
- BTSA sciences et technologies des aliments
- BUT génie biologique, parcours diététique et nutrition ou parcours sciences de l’aliment et biotechnologie
- BTS diététique
- Licences professionnelles dans l’agroalimentaire
- Ingénieur en agroalimentaire
- Formation culinaire
Où exercer ?
Entreprise agroalimentaire
Quelle rémunération ?
Entre 20 et 44 K€/an selon l’expertise et le périmètre
Les perspectives d'évolution
- Responsable R & D
- Responsable formulation
- Responsable nutrition et formulation
- Ingénieur développement produits
- Responsable de production
Consultez la fiche métier de Technicien R&D agroalimentaire sur notre site www.agrorientation.com
Témoignages
La Jucerie : Technicien R & D : Une fonction plurielle
Tom François, président de la société Hermes Boissons et de sa marque La Jucerie, emploie 72 salariés. Il peut compter sur deux chargées de projets recherche & développement pour mettre au point les recettes : « La R & D doit penser consommateur pour être au plus près des exigences, des besoins et des souhaits du client. C’est une fonction plurielle qui s’articule autour de la création, de l’innovation, de la technique et de la rigueur. Aude et Jennifer possèdent toutes ces compétences et savent travailler en équipe, en mode management de projet. Elles ont également des aptitudes techniques et sont très pragmatiques quant au développement d’une innovation à grande échelle. Pour ce poste, nous recrutons des personnes formées en R & D avec de l’expérience en agroalimentaire. Mais je ne ferme aucune porte, car je suis persuadé que l’on peut faire évoluer tous les talents en compétences. »
Aude Poulain et Jennifer Berrier, chargées de projet recherche & développement : « Partir de rien et tout imaginer »
Aude Poulain et Jennifer Berrier sont chargées de projet recherche & développement au sein d’Hermes Boissons. Les deux femmes ont chacune une formation singulière. Jennifer Berrier a un profil de technicienne de laboratoire : « J’ai fait un DUT agro bio et une licence pro technicienne de laboratoire, option développement de médicament. Après trois ans au poste de technicienne de labo, j’ai décidé de m’orienter vers un poste d’assistante chef de projet ». De son côté, Aude Poulain a obtenu un BTS diététique complété par un master agro science spécialité R & D et analyse sensorielle. Aujourd’hui, elles travaillent de concert afin de mettre au point de nouvelles recettes et d’assurer le contrôle qualité nécessaire à la commercialisation des jus de fruits et des boissons. En deux ans, les deux collègues ont mis au point une quarantaine de recettes de jus de fruits frais, essentiellement à base d’agrumes, de pommes et de légumes pour La Jucerie. « Soit nous partons d’une demande précise avec le pourcentage d’ingrédients défini, soit nous avons carte blanche pour imaginer la recette », précise Aude Poulain. En plus de leur imagination et de leurs connaissances, elles se tiennent au fait des tendances : elles ont un oeil sur les jus et boissons de la concurrence et elles peuvent compter sur les nouveautés de leurs fournisseurs de matières premières. Une fois l’idée arrêtée, elles réalisent un travail de qualification des variétés de fruits ou de légumes choisis, en valorisant les filières françaises. « En pomme, par exemple, il existe une multitude de variétés, mais elles ne sont pas toutes bonnes en jus. Nous réalisons des tests de variétés pour avoir assez de pommes toute l’année et pas uniquement au moment de la récolte. Nous partons toujours d’une pomme acide à laquelle nous ajoutons des pommes sucrées sans jamais dépasser trois variétés, détaille Jennifer Berrier. En parallèle, nous faisons une qualification sensorielle et qualitative des jus. » De plus, elles s’appuient sur un panel interne qui décrypte les jus et les classent à l’aide d’une grille de notation. Après la création de la recette, les chargées de projet R & D la mettent en production à grande échelle et s’occupent de toute la partie réglementaire, à la fois aux niveaux français et européen, et également de la confection des étiquettes. « Notre métier n’est pas routinier, nous avons la chance de pouvoir imaginer des choses sans être bloquées dans des cases, expliquentelles. Nous sommes fières de développer de bonnes recettes et de voir le résultat une fois le produit fini. En plus d’aimer les produits que l’on fait, car on en goûte beaucoup, il faut posséder une bonne capacité d’adaptation avec un sens aigu de la créativité et de la curiosité. »