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VetAgro Sup : les futurs vétérinaires personnalisent leur cursus

VetAgro Sup : les futurs vétérinaires personnalisent leur cursus

Depuis 2018, les étudiants vétérinaires de VetAgro Sup façonnent leur formation avec des enseignements personnalisés qui représentent 10 % de leur cursus. Ils peuvent les choisir parmi différentes options.

À la fin de cette année universitaire, les étudiants de VetAgro Sup ayant terminé leur cursus obtiendront, en plus de leur diplôme d’études fondamentales vétérinaires, un supplément au diplôme. Ce document indiquera, entre autres, les enseignements personnalisés (EP) suivis entre la deuxième (A2) et la cinquième année (A5) de leur cursus vétérinaire effectué sur le campus de Marcy-l’Étoile, près de Lyon. « Les EP ont été lancés en 2018. L’idée est de permettre aux étudiants d’avoir une part de cursus optionnelle, choisie par chacun de manière individuelle », explique Hélène Aguesse, directrice des études et de la vie étudiante sur le campus vétérinaire de VetAgro Sup. Ces EP obligatoires représentent 10 % du cursus des étudiants, soit 240 crédits ECTS (système européen de transfert et d’accumulation de crédits) sur les quatre années.

« Les étudiants ont un minimum d’EP à faire chaque année, mais nous leur donnons de la souplesse dans la réalisation. Ils peuvent par exemple en faire plus en A2 et moins en A5, ou inversement », spécifie Caroline Prouillac, directrice de l’enseignement sur le campus vétérinaire de VetAgro Sup.

Les étudiants personnalisent leurs parcours selon plusieurs approches. Ils peuvent suivre des enseignements académiques, dispensés par VetAgro Sup ou un autre établissement du Collège des hautes études Lyon science (École centrale de Lyon, Sciences Po Lyon…). « Tous les ans, les enseignants proposent de nouveaux EP », indique Caroline Prouillac. Aujourd’hui, le  catalogue compte une soixantaine d’EP très divers : sur l’apiculture, la phytothérapie, l’aviculture ou encore le suivi des pré-troupeaux. Dans cet EP, par exemple, douze étudiants apprennent les points spécifiques de la conduite de l’élevage d’un pré-troupeau laitier. « Cette formation a lieu sur au moins 14 séances de travaux dirigés ou pratiques et regroupe des sessions de terrain (visite d’élevage, observations et prélèvements en élevage), mais aussi des sessions pratiques (examens en laboratoire, serious game Veaucation, quiz de connaissances…) », mentionne l’école.

Un stage en plus

Dans le cadre des EP, les étudiants peuvent également suivre des cours en ligne sous forme de Mooc (par exemple, sur le bien-être des animaux d’élevage). Ils ont aussi le choix d’opter pour des stages, dans des cliniques vétérinaires rurales par exemple. « Bien que les étudiants aient déjà cent jours de stages obligatoires sur quatre ans, ils sont assez nombreux à faire des stages supplémentaires qu’ils valorisent à travers leurs EP », affirme Hélène Aguesse.

Autres alternatives : les étudiants investis dans différents clubs et associations de l’école peuvent faire reconnaître cet engagement étudiant comme EP, de la même manière que des élèves ayant des projets personnels spécifiques (création d’un club moutons à VetAgro Sup, mise en place d’une course d’endurance équestre, etc.). « Cela concerne les étudiants qui ont un projet qui leur tient à coeur et peut leur apporter des compétences professionnelles », précise Hélène Aguesse. Dans tous les cas, les EP choisis par les étudiants doivent être validés par leur enseignant référent.

Au terme du cursus, tous les EP suivis par l’étudiant seront donc retracés dans son supplément au diplôme. Selon les représentantes de l’établissement, la valorisation de cette démarche devrait constituer une vraie plus-value pour les futurs vétérinaires.

— Caroline EVEN (Tribune Verte 3005)