Appui au recrutement : Se faire accompagner selon ses besoins

Appui au recrutement : Se faire accompagner selon ses besoins

De manière ponctuelle ou régulière, les employeurs peuvent choisir de s’appuyer sur un ou plusieurs services de l’APECITA pour recruter. À titre d’exemple, voici les témoignages de trois entreprises faisant confiance à l’APECITA Normandie.

Agrial : DIFFUSER SUR LE « JOBBOARD » DE L’APECITA

En moyenne, chaque année, la branche agricole d’Agrial dépose plus de 70 annonces d’offres d’emploi sur le site Web de l’APECITA. « Aujourd’hui, l’APECITA fait partie des jobs boards clés », reconnaît Magali Huret, responsable du développement des ressources humaines (RH) pour Agrial. La coopérative agricole et agroalimentaire, basée à Caen, emploie environ 22 000 salariés dans le Grand Ouest et à l’international, au sein de cinq branches d’activités. « Plus de 3 000 personnes travaillent dans la branche agricole en lien avec des adhérents, dans quatre pôles de métiers différents : l’agriculture, la distribution rurale, les semences et l’agroéquipement. Ainsi, les adhérents peuvent se fournir en matériel ou en semences, recevoir des conseils sur leurs achats de produits », décrit la responsable. Au sein de ces différents pôles, Agrial recrute de nombreux profils avec une expertise agricole : des conseillers en production végétale ou en nutrition animale, des conseillers spécialisés dans les productions (lait, volailles, oeufs, bovins, porcs, légumes, ou encore pommes), des agents de silos, des magasiniers vendeurs agricoles… Pour certaines fonctions support (communication, finance…), la coopérative recherche  également des profils qui connaissent bien le monde agricole. « Agrial propose tout type de contrats – CDI, CDD, alternance – sur une grande diversité de métiers, ce qui renforce d’autant plus les possibilités d’évolution en interne », souligne-t-elle. Outre la diffusion des annonces, Agrial participe également à des jobdatings organisés par l’APECITA dans le cadre de Salons. Le service RH d’Agrial gère ensuite toutes les candidatures reçues en interne. « Nous pilotons les recrutements en lien avec les correspondants RH de proximité présents dans les territoires », mentionne Magali Huret.

Safer de Normandie : RECRUTER DANS UN CLIMAT DE COMPRÉHENSION

Avec 75 salariés répartis dans les cinq départements de la région, la société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) de Normandie recherche presque continuellement, tout au long de l’année, de nouveaux salariés pour remplacer les départs à la retraite, assurer des missions en CDD… « Actuellement, nous avons deux annonces en cours pour deux créations de poste de conseiller foncier et de juriste en droit rural », indique Stéphane Hamon, directeur de la Safer de Normandie. Les postes de conseiller foncier sont généralement occupés par des personnes issues d’une école d’ingénieurs agricoles ou d’une école d’agro management, comme l’Ihedrea. « Chaque conseiller couvre un secteur. Ses missions sont diversifiées. Il ne fait pas que de l’installation ou de l’aménagement foncier. Il est en contact avec les élus, les administrations, la profession agricole, les associations environnementales (…) Les missions de la Safer ont évolué au fil du temps et aujourd’hui, elles sont aussi orientées vers la préservation de l’environnement », souligne-t-il. En plus d’un volet très technique, les conseillers doivent avoir des connaissances juridiques. « Il faut qu’ils comprennent les promesses de vente, ainsi que les actes notariés qu’ils signent. Mais cela s’apprend », assure-t-il. Pour les recrutements, il se tourne vers l’APECITA Normandie et demande à chaque fois un appui complet (diffusion, présélection, tests…). « C’est efficace et cela me décharge », atteste-t-il. Il sollicite Marie-Pierre Mourocq-Marie, déléguée régionale de l’APECITA Normandie, pour des postes techniques ou juridiques (conseillers fonciers, chargés d’études, cartographes…), mais également pour des postes d’assistante de direction. « Marie- Pierre Mourocq-Marie comprend l’organisation de notre entreprise, la philosophie dans laquelle nous travaillons, nos valeurs. Il n’y a pas besoin de tout réexpliquer à chaque fois. Et cela donne de très bons résultats, avec peu d’échecs. 95 % des personnes recrutées restent dans l’entreprise », évalue-t-il.

Ferme neuve : PRENDRE LE TEMPS DE CONSOLIDER LA FICHE DE POSTE

Depuis six mois, un nouveau chef de culture organise la production des céleris, des oignons et des autres légumes à la Ferme neuve. « Nous produisons des légumes sur des polders, des terres gagnées sur la mer au pied du Mont-Saint-Michel. Nous les commercialisons ensuite nous-mêmes à des GMS, des grossistes, etc. » présente Anne-Laure Depuydt, responsable administrative au sein de l’exploitation agricole qui compte 12 salariés permanents. Habituellement, lorsque l’entreprise recrute, elle utilise uniquement le « job board » de l’APECITA. Cependant, pour trouver son nouveau chef de culture, elle a eu recours pour la première fois à un service complet d’accompagnement au recrutement de la part de l’APECITA Normandie. La responsable administrative se rappelle qu’ils ont d’abord travaillé sur la fiche de poste avec Marie-Pierre Mourocq-Marie, la déléguée régionale de l’organisme. « Elle est venue sur notre site pour voir qui nous étions. Elle nous a fait beaucoup parler. Elle nous a demandé de remplir l’outil “Priorités du poste” de TLP Navigator afin de savoir ce que nous voulions. Cela nous a permis de faire mûrir le projet, de bien cibler les candidats éventuels », raconte-t-elle. Quand le poste a été bien défini, l’annonce a été mise en ligne. Après un travail de sourcing de l’APECITA, puis les présélections conjointes entre l’entreprise et l’association, deux candidats ont été reçus en entretien d’embauche. « Ils ont passé chacun le test “Talents” en amont pour voir si leur profil correspondait à nos attentes. Pour les candidats eux-mêmes, cela représente un moyen de voir où ils en sont », considère-t-elle. Au terme du processus, le candidat, qui est aujourd’hui en fonction, a fait l’unanimité entre les dirigeants de l’exploitation agricole et Marie-Pierre Mourocq-Marie. Avec du recul, la Ferme neuve n’a pas regretté d’avoir fait appel à l’organisme pour embaucher à ce poste clé. « À ce niveau de recherche, on ne sait plus recruter soimême. C’est trop chronophage. Il ne faut pas se louper ! Il est important de faire appel à un professionnel du recrutement, qui accompagne le recruteur et le candidat », estime Anne-Laure Depuydt.