Chargé de mission approvisionnement de la RHF en produits locaux/bio F/H
On compte sur elle/lui pour...
- Développer et animer un réseau de producteurs (sourcing)
- Participer aux opérations de structuration de filières agricoles locales
- Auditer les fournisseurs
- Entretenir les relations clients
- Gérer les approvisionnements et la logistique
- Planifier les volumes, anticiper la disponibilité des produits
- Mettre à jour l’offre
- Gérer des opérations administratives et des réclamations clients
- Gérer la réception et la préparation des commandes
- Veiller au respect des engagements qualité
Son profil
- Connaissance filières agricoles et biologiques
- Maitrise de l'outil informatique
- Rigueur, initiative, autonomie et polyvalence
- Connaissances en comptabilité et gestion
- Capacité de gestion de projets
- Goût pour le commerce
- Sens du travail en équipe
- Sens du service client
- Capacités d'organsiation (pics d'activité)
Les formations possibles
- BTSA/BTS en commerce avec connaissance des filières agricoles
- Licence professionnelle en agriculture biologique, notamment
- Ingénieur agri/agro
Où exercer ?
Entreprise de distribution de produits bio/locaux
Quelle rémunération ?
Entre 20 et 39 K€ par an
Les perspectives d'évolution
- Responsable achats
- Responsable développement et planification
- Responsable commercial
- Directeur commercial
Témoignages
Groupement des agriculteurs biologiques de Vendée : « Notre marque de fabrique, c'est l'approche collective »
Piloté par un conseil d’administration de dix-sept producteurs bio, le groupement des agriculteurs biologiques de Vendée (GAB85) porte le développement d’une agriculture bio et locale dans son département. « Nous menons des actions techniques en accompagnant des producteurs, qui souhaitent aller plus loin dans leurs pratiques, et des porteurs de projets. Nous intervenons également auprès des collectivités à travers des partenariats », explique Marie-Cécile Ricard, coordinatrice du GAB85. Au sein de l’association de neuf salariés, deux chargés de mission restauration collective et un animateur pédagogique constituent le pôle alimentation et territoires. « Ils travaillent sur l’accessibilité des produits bio à tous les publics. Auprès des établissements scolaires, ils réunissent par exemple les cuisiniers pour modifier leurs pratiques à travers des formations, des groupes d’échanges… Nous intervenons également auprès des convives à travers des animations à la ferme. Notre marque de fabrique, c’est l’approche collective, pour faire avancer les choses et lever les freins aux changements », ajoute-t-elle. Au poste de chargé de mission, le GAB85 recherche préférentiellement des personnes avec une formation ou une expertise dans l’industrie agroalimentaire et la gestion de projets. L’association apprécie les profils avec une expérience dans l’accompagnement de la restauration collective ou connaissant le monde agricole. « Le candidat doit avoir une certaine capacité à s’exprimer dans des réunions multi-acteurs », poursuit Marie-Cécile Ricard. Enfin, en travaillant dans l’univers des collectivités, il doit accepter que les choses n’avancent pas aussi vite qu’il le voudrait et qu’il n’est pas aux commandes. « Nous sommes là pour aider les autres à évoluer », souligne-t-elle.
Claire Brachet, chargée de mission restauration collective, GAB85 : « Préparer un terrain propîce à l'accueil de produits bio et locaux »
« Je ne suis pas ingénieure agronome comme beaucoup de mes collègues, clarifie tout de suite Claire Brachet, chargée de mission restauration collective au sein du GAB85. J’ai une formation en géographie et aménagement du territoire. » En 2006, après son master 2 en gestion de l’environnement et du développement durable, elle est devenue chargée d’études sur des projets éoliens. « Je coordonnais des études d’impacts avec différents acteurs », indique-t-elle. En postulant en 2008 au GAB85, elle a fait valoir sa capacité à rassembler des acteurs autour d’un projet commun. « À ce poste, l’objectif est de préparer un terrain propice à l’accueil de produits bio et locaux », résume-t-elle. D’un côté, elle accompagne des producteurs qui approvisionnent la restauration collective et de l’autre, les cantines, à travers notamment la mise en place de formations. Les intervenants sollicités peuvent par exemple aider les cuisiniers à s’approprier de nouvelles techniques valorisant les produits agricoles tout en respectant des budgets limités. Claire Brachet organise également des journées techniques et des réunions entre élus et producteurs. « Nous sommes dans une logique de territoire. Il faut que les acteurs se connaissent entre eux, que chacun prenne en compte les contraintes de l’autre », affirme-t-elle. Si elle participe à de nombreuses réunions, elle passe une grande partie de son temps devant son ordinateur. En amont du lancement de partenariats qu’elle gère au quotidien, elle doit aussi répondre à des appels à projets, parfois rechercher des financements pour son association. C’est la partie de son travail qu’elle aime le moins, tout comme les éventuelles « lenteurs » avec les collectivités. Elle apprécie en revanche son travail d’animatrice, surtout lorsqu’elle réussit à créer de bonnes conditions d’échange. De manière globale, elle estime son métier très valorisant et riche : « J’apprends tous les jours grâce aux nombreuses rencontres que je peux faire. »