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Chargé de mission en développement local F/H
On compte sur le Chargé de mission en développement local F/H
- Construire, mettre en place et évaluer des projets de développement local
- Concevoir un plan d’action des projets et intervenir à toutes les étapes
- Participer à la définition de stratégies de développement local
- Favoriser l’émergence de projets
- Fédérer les initiatives individuelles en vue d’aboutir à des projets communs
- Travailler en étroite collaboration avec les acteurs du territoire (agriculteurs, collectivités territoriales…)
- Présenter les projets à des acteurs locaux
- Animer des réunions
Le profil du Chargé de mission en développement local F/H
- Capacité réelle à l'animation
- Sens du dialogie et de la médiation
- Aptitude au travail en équipe et en réseau
- Bonnes connaissances du milieu agricole et des collectivités territoriales
- Qualités d'analyse, de rédaction et de synthèse
- Très fortes qualités de communication
- Intérêt prononcé pour le développement agricole et rural
Les formations possibles
- Ingénieur agri/agro
- Master en développement local
- Licences professionnelles (Agent de développement agricultures et territoires, Développement de projets de territoires…)
- BTSA Développement, animation des territoires ruraux (avec expérience)
- Compétences en SIG appréciées
Où exercer ?
Dans une OPA (Chambre d’agriculture, syndicat, Safe…), dans un parc naturel national ou régional, dans une collectivité locale, dans une association, dans une administration…, dans un syndicat agricole, dans une fédération de Cuma, dans une association…
Quelle rémunération ?
À partir de 25K€.
Ses perspectives d'évolution
Évoluer vers un poste à plus larges responsabilités, en tant que directeur·rice.
POur en savoir plus, consultez notre fiche métier sur notre site Agrorientation
Témoignages
Olivier Passelande, chambre d’agriculture de la Vienne : « Le savoir être, en lien avec la conduite de projets, prime sur le savoir-faire »
Olivier Passelande dirige le pôle Territoires & filières à la chambre d’agriculture de la Vienne. « La chambre d’agriculture de la Vienne compte 70 salariés. Nous sommes quatre dans le pôle Territoires & filières, crée en 2017. Nous avons des profils différents (ingénieur agricole, ingénieur agronome, ingénieur des sciences et industries du vivant, formation en production de maraîchage), qui reflètent bien la nécessité de compétences multiples et d’être transversal pour assurer nos missions. Nous travaillons à la fois auprès des exploitants et des collectivités, surtout à l’élaboration de filières courtes sur le territoire – mise en place de marchés de producteurs, relation avec la restauration collective – et à l’accompagnement de production d’énergie par le photovoltaïsme et la méthanisation. Ce genre de missions requiert une base technique, mais pas uniquement. Le savoir être, en lien avec la conduite de projets, prime sur le savoir-faire. Il faut en effet être capable de faire émerger des projets et de les conduire avec de multiples acteurs. Ce type de poste demande de “l’agilité” et de l’adaptabilité face à différentes situations : nous devons trouver le moyen et la manière pour faire avancer les choses ».
Jasmine Kenny, chambre d’agriculture de la Vienne : Développer les circuits courts
Jasmine Kenny, 31 ans, est chargée de mission développement des territoires au sein de la chambre d’agriculture de la Vienne depuis septembre 2020. « J’ai passé un diplôme d’ingénieur agronome de l’Ensat avec une spécialisation agroécologie et territoires. J’ai commencé mon parcours professionnel en tant qu’animatrice agroenvironnementale pour la coopérative Coréa (devenue Océalia) pendant trois ans. J’ai ensuite été animatrice de captage pour la communauté urbaine du grand Poitiers, également pendant 3 ans, avant de postuler et de décrocher mon poste actuel de chargée de mission développement des territoires au sein de la chambre d’agriculture de la Vienne (CA86). Il correspond tout à fait à ce que je souhaitais faire en sortant de l’école : je crois profondément au développement des territoires, je pense que c’est à cette échelle-là que l’on peut mettre réellement en place une économie circulaire. Je travaille au sein du pôle Territoires et Filières de la CA86 qui comprend quatre personnes. Je suis l’interlocuteur des collectivités pour la CA86. Pour l’instant mon travail est très axé sur les circuits courts, j’accompagne les agriculteurs dans le développement de telles démarches. La CA86 est également animateur de la plateforme Agrilocal 86, mise en place en 2017, mettant en relation les producteurs (viande, fruits et légumes, produits laitiers) et les acteurs de la restauration collective. Nous avons par ailleurs initié un drive de produits fermiers qui va ouvrir en mai 2021 sur le campus à Poitiers. C’est un métier transversal (30 % de représentation, 40 % de relationnel, 30 % de montage de dossiers) avec beaucoup de relationnel, des interactions avec de nombreux interlocuteurs. Il faut être un bon “caméléon”, être polyvalent, diplomate tout en sachant s’imposer pour faire passer les messages. Il demande beaucoup d’énergie, mais avec des résultats concrets. Seul bémol : c’est parfois un peu frustrant, une fois les projets montés, de devoir les laisser voler de leurs propres ailes… Mais c’est le rôle d’un animateur. »