Conseiller en circuits courts H/F

Conseiller en circuits courts H/F

On compte sur le Conseiller en circuits courts...

  • Accompagner de manière individuelle ou collective des producteurs en circuits courts
  • Analyser les besoins de développement et les opportunités
  • Réaliser des études de marché et de faisabilité économique
  • Participer à la communication et à la promotion de l'agriculture sur les territoires
  • Impulser une dynamique des circuits courts
  • Rechercher des partenariats avec les acteurs locaux
  • Structurer des réseaux collectifs
  • Organiser et animer des journées d'échanges thématiques et / ou des formations
  • Réaliser une veille réglementaire et sanitaire sur les circuits courts

Le profil du Conseiller en circuits courts

  • Bonnes connaissances des exploitations agricoles (environnement, agronomie, économie...)
  • Intérêt pour le commerce, pour le marketing et pour la communication
  • Connaissance dans le domaine des circuits de proximité
  • Capacité d'écoute et de synthèse
  • Capacité relationnelle et rédactionnelle
  • Goût pour le travail en équipe
  • Capacité de gestion de projet
  • Aptitude à l'animation et à la mobilisation des acteurs

Les formations possibles

  • BTSA avec expérience
  • Licences pro (produits locaux : transformation et vente/droit, économie, gestion mention valorisation des agroressources...)
  • Ingénieur agri/agro
  • Formation supérieure en développement local

Où exercer ?

Dans une chambre d'agriculture, dans une association de développement de l'agriculture biologique, dans un groupement de producteurs, dans une collectivité locale...

Les perspectives d'évolution

Evoluer vers un poste de chef de service, de directeur de structure...

Quelle rémunération

A partir de 25 K€ pour les profils débutants, elle peut atteindre voire dépasser les 30 K€ pour les profils les plus expérimentés.

Témoignages

Chambre d’agriculture de la Meuse : Venir en appui aux agriculteurs

Les chambres d’agriculture sont des établissements publics au service des agriculteurs et de l’agriculture départementale. Elles agissent au travers des missions déléguées par l’État, de programmes d’intérêt général, d’information, d’expertise et de conseil collectif et individuel. Ces structures ont également pour mission de former, d’informer, de conseiller les agriculteurs au quotidien et d’accompagner des projets collectifs. Les chambres d’agriculture interviennent également sur des projets de gestion de l’espace et d’animation locale aux côtés des collectivités territoriales, et ont le rôle de représenter les intérêts du monde agricole auprès des pouvoirs publics et des collectivités locales. Concernant la chambre d’agriculture de la Meuse, elle est administrée par 34 représentants de l’activité  agricole issus de 11 collèges professionnels, et élus par leurs pairs pour six ans. La session vote la politique et le budget de la chambre sur propositions du bureau et du président. Le directeur général est chargé de mettre en oeuvre les décisions prises. Pour ce faire, il s’appuie sur une équipe de 52 collaborateurs répartis sur deux sites à Bar-le-Duc, le siège étant à Bras-sur-Meuse. Dans le département de la Meuse, les conseillers ont pour mission d’apporter un appui et une expertise auprès des agriculteurs dans leurs domaines de compétences respectifs comme l’élevage, les productions végétales, l’installation agricole et la transmission d’exploitation, l’urbanisme et l’environnement, la conversion en bio et la diversification. Le conseiller représente l’interlocuteur principal des agriculteurs, et cette relation est basée sur la confiance ainsi que sur la proximité. Les circuits courts sont assurés par une conseillère à temps plein, avec un appui sur la partie administrative et promotionnelle.

Céline Veyssière, conseillère circuits courts : BEAUCOUP DE TECHNIQUE, MAIS SURTOUT DE L’HUMAIN

Céline Veyssière est conseillère circuits courts depuis pratiquement dix ans : « Je suis arrivée à la chambre d’agriculture de la Meuse après avoir obtenu un BTS tourisme et un master de développement en milieu rural, indiquet-elle. Les chambres d’agriculture souhaitent élargir les candidatures et recrutent parfois des profils qui ne sont pas spécialisés dans l’agriculture. » Pour ce poste, le candidat doit avoir des compétences techniques, connaître les tendances de consommation et avoir une bonne aisance relationnelle. « Dans notre métier, il y a beaucoup de technique, mais surtout de l’humain », assure Céline Veyssière. Avec ses collègues, elle accompagne les agriculteurs ou les collectivités locales dans leur projet de diversification en circuits courts : « En réalité, mon métier est très varié car l’accompagnement se fait autour de différents volets. Je peux également gérer la diffusion de l’information générale sur les démarches administratives ou accueillir les porteurs de projet. Par ailleurs, j’assure un appui technique sur des dossiers spécifiques tels que la demande d’agrément sanitaire ou l’agrément à la marque Bienvenue à la ferme. » Elle accompagne aussi les agriculteurs dans la partie réglementaire (sanitaire et commerciale). L’appui à la recherche de subventions et le développement de l’approvisionnement de la restauration hors domicile ou l’animation de la marque départementale Meuse & merveilles sont également proposés par l’équipe. Le conseiller est présent pour fournir un appui technique afin d’accompagner les agriculteurs dans leurs démarches et de répondre à leurs besoins. « Je crois en ce que je fais et j’ai la chance d’avoir un métier qui a du sens, observe la conseillère. Il me permet de voir évoluer les personnes au fil des années. C’est une satisfaction de voir un projet qui se développe et qui aboutit. Grâce au suivi, le côté relationnel est vraiment fort et source de reconnaissance. » Elle assure également un accompagnement spécifique – individuel ou collectif – comprenant des études de marché, et des animations de collectifs de producteurs pour la création d’un magasin de producteurs ou d’un drive fermier.