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Conseiller en maraîchage en Chambre d'Agriculture F/H
On compte sur le Conseiller en maraîchage pour...
- Apporter un conseil technico-économique individuel et collectif aux maraîchers bio et conventionnels
- Faire gagner les maraîchers en productivité tout en respectant l’environnement
- Animer des formations, des journées d’information et des visites techniques
- Accompagner les maraîchers dans leurs choix stratégiques
- Mettre en place et conduire des expérimentations
- Participer à la surveillance biologique et sanitaire du territoire
- Élaborer des références techniques et économiques
- Rédiger des synthèses, des bulletins techniques…
Son profil
- Solides connaissances en agronomie et maraîchage
- Connaissance globale de l'environnement agricole
- Capacité d'analyse approfondie des résultats technico-économiques
- Sens de la pédagogie de conseil
- Capacité de rédaction et de synthèse
- Force de proposition
- Attrait pour les nouvelles technologies et l'innovation
- Sens de l'écoute et du relationnel
Les formations possibles
- BTS agricole (ACSE, Agronomie et cultures durables, Métiers du végétal : alimentation, ornement et environnement) avec expérience
- Licence professionnelle agronomie (productions végétales)
- Licence professionnelle agriculture biologique conseil et développement (ABCD)
- Ingénieur agri-agro ou horticole
Où exercer ?
Dans une Chambre d'agriculture
Quelle rémuénration ?
À partir de 20 à 25 K€ pour les débutants, la rémunération peut dépasser les 30 K€, voire les 35 K€ pour les profils les plus expérimentés.
Les perspectives d'évolution
- Évoluer vers un poste de chef·fe de service
- Se diriger vers d’autres fonctions : commerce, formation…
Retrouvez toutes les formations sur www.agrorientation.com
Témoignages
Maxime Chabalier, conseiller en maraîchage à la chambre d’agriculture Pays de la Loire : « La diversité des missions me plaît le plus »
« Après une prépa à Toulouse, j’ai intégré l’école d’ingénieurs UniLaSalle à Rouen. J’ai ensuite été chef de culture en arboriculture à Perpignan, puis, pendant quatre ans, j’ai fait de la recherche et développement sur la canne à sucre à l’île de la Réunion. J’ai intégré la chambre d’agriculture de Vendée en 2017 en tant que conseiller en maraîchage. Ce métier repose principalement sur le suivi technique d’un groupe d’agriculteurs adhérents au cours de l’année. Il y a une très forte saisonnalité sur le poste de conseiller, avec une période de terrain et une autre de bureau. Personnellement, j’accompagne une quarantaine d’agriculteurs sur toute la Vendée, sur des thématiques variées : la vie du sol, la protection des cultures, l’irrigation, l’approche économique des exploitations, le conseil à l’installation… Nous proposons également un panel de formations aux agriculteurs et de l’animation de groupes d’agriculteurs sur des thématiques qu’ils choisissent. Enfin, nous avons un réseau d’expérimentation régional en maraîchage, que nous pilotons chez les producteurs intéressés. Ainsi, je m’occupe de la mise en place des essais, de l’analyse des données et de la rédaction de comptes rendus. Avec l’expérimentation, je travaille notamment sur la biodiversité fonctionnelle et l’agroécologie. Mon conseil à un jeune diplômé qui souhaite devenir conseiller serait de ne pas craindre la diversité des missions, qui peut impressionner. C’est d’ailleurs ce qui me plaît le plus dans mon métier et qui me permet de ne jamais faire la même chose. Toutefois, certains conseillers décident de se spécialiser sur une seule mission, en fonction de leur affinité. Cette diversité demande nécessairement d’être organisé et de savoir gérer les imprévus. Finalement, je dirais que l’empathie est essentielle dans l’accompagnement des producteurs. »
Retrouvez la vidéo du témoignage de Maxime Chabalier
Alain Airiaud, chef de service maraîchage, arboriculture, vigne et agriculture de précision à la chambre d’agriculture Pays de la Loire : « Nous recherchons des profils complets »
« Les missions dans le conseil en maraîchage, et plus globalement dans les productions végétales, sont multiples. Tout d’abord, il y a une activité recherche et développement en lien avec des dossiers d’expérimentations. Un deuxième volet concerne l’accompagnement technique des entreprises : conseils en conduite de culture, du choix variétal, détection des maladies et bioagresseurs. Ensuite, les conseillers ont une activité de formation auprès des agriculteurs et d’animation de collectifs. Cette variété complexifie nos recrutements, car les conseillers ont plusieurs métiers à exercer dans ces différentes missions. Nous recherchons donc des profils assez complets, généralement de niveau Bac + 5, avec une expertise technique attendue. Le parcours au sein de la chambre d’agriculture permet aux conseillers de monter progressivement en compétences. En moyenne, il faut entre deux et trois ans d’expérience pour devenir un bon conseiller. Toutefois, nous recrutons aussi des profils juniors et nous adaptons les missions de conseil au niveau technique de départ de la personne. Concernant la mission d’expérimentation, nous recherchons de la rigueur et des compétences en traitement des données. Les missions de conseil, formation et animation, quant à elles, nécessitent une capacité à travailler en équipe et une ouverture aux autres, des éléments prépondérants à l’embauche. »