Élisa Ratinet, conseillère emploi-formation à l’APECITA Paca-Corse
Élisa Ratinet est la nouvelle conseillère emploi-formation de la délégation APECITA Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse. En poste depuis le mois de janvier 2020, cette psychologue du travail nous explique son parcours et ce qu’elle souhaite apporter à la structure en matière de compétences.
Pouvez-vous nous présenter votre parcours de formation ?
Élisa Ratinet : Comme j’ai toujours été passionnée par les questions en lien avec l’humain et le social, j’ai souhaité, après mon Bac, me diriger vers des études de psychologie en suivant une licence à l’université Paul-Valéry de Montpellier. À cette époque, je ne connaissais de la psychologie que l’aspect d’accompagnement des malades. Mais lors de mes études, j’ai découvert la psychologie sociale, qui a pour but de comprendre les interactions entre les êtres humains au sein d’un groupe. Cela m’a fortement intéressée et c’est pourquoi j’ai souhaité poursuivre par un master en psychologie sociale, du travail et des organisations.
Quel a été votre premier emploi ?
É. R. : Après l’obtention de mon diplôme en 2017, j’ai été recrutée au centre hospitalier de Valence en tant que référente en qualité de vie au travail. Durant deux ans, j’ai travaillé sur deux thématiques principales que sont les risques professionnels et la politique du handicap.
Pourquoi avoir choisi de postuler au sein de l’APECITA ?
É. R. : J’ai quitté mon poste au centre hospitalier de Valence pour me rapprocher de mon conjoint. Durant ma recherche d‘emploi, j’ai trouvé l’offre diffusée par l’APECITA qui cherchait à recruter une conseillère emploi-formation au sein de la délégation Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse. Ce qui m’a intéressée dans le profil du poste, c’est qu’il combinait aussi bien de l’accompagnement collectif, notamment à travers la mise en place d’ateliers pour les candidats et d’interventions auprès des publics d’apprenants en centres de formation, que de l’accompagnement individuel des candidats. Sur ce dernier point, je pense que ma formation de psychologue du travail m’a appris à savoir avant tout analyser une demande afin de pouvoir apporter une solution adaptée. Et c’est exactement ce que viennent chercher les candidats quand ils s’inscrivent à l’APECITA ! En revanche, je n’ai pas encore eu l’occasion de réaliser des interventions dans les centres de formation. En effet, la période de confinement que nous avons connue au printemps a mis un sérieux coup de frein à cette activité. Mais depuis la rentrée, les choses se remettent en place, et je devrais réaliser ma première intervention sur le marché de l’emploi très prochainement.
Avant d’intégrer l’APECITA, connaissiez-vous les secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de l’environnement ?
É. R. : Ces filières ne m’étaient pas complètement étrangères puisque j’avais réalisé mon stage de master 2 à l’Inra où j’étais chargée d’analyser les risques psychosociaux dans deux unités de recherche. J’ai donc pu découvrir le secteur agricole à cette occasion. Évidemment, lorsque j’ai été recrutée à l’APECITA, j’ai dû m’immerger plus en détail dans les différentes filières. Mais l’association dispose de très nombreuses ressources sur ces sujets, notamment à travers ses différentes publications comme les tendances de l’emploi, les Cahiers experts… De plus, je peux m’appuyer au quotidien sur l’expertise de mes collègues Florence Charier et Brigitte Diez, sans oublier celles et ceux des autres régions. Je peux ainsi solliciter les référents si j’ai une question spécifique sur une filière, par exemple. Il me reste encore beaucoup à découvrir, mais je me rends compte à quel point les métiers de la filière font sens, et la crise sanitaire a encore mis plus en lumière cet aspect. C’est donc avec une certaine fierté que je prends part à cette aventure.
—— Propos recueillis par Aude BRESSOLIER (Tribune Verte 2946)