Ils ont choisi la formation professionnelle : Maxime Monnin, diplômé d’Agricadre, ESA « Une grande autonomie »

Ils ont choisi la formation professionnelle : Maxime Monnin, diplômé d’Agricadre, ESA « Une grande autonomie »

Après un bac S au Mans, Maxime Monnin choisit de suivre un BTS agricole, en apprentissage, au CFA de Rouillon (Sarthe). Un choix plutôt original. « J’avais opté pour un bac scientifique qui ne me fermait pas de porte. Mais je souhaitais ensuite du concret et de la pratique au sein du secteur agricole. D’où le choix d’un BTS en apprentissage, indique-t-il. Un autre argument, c’était la rémunération possible en choisissant un contrat pro : un peu moins de 500 euros avant 18 ans, puis 700 euros net mensuels ensuite, en contrat d’apprentissage. Un atout pour gagner en autonomie. » Durant deux ans, il fait son apprentissage dans une exploitation de polyculture-élevage. Ensuite, il tente d’intégrer le cursus Agricadre à l’ESA d’Angers. N’étant pas pris, il opte pour un certificat de spécialisation en grandes cultures, au lycée de Luçon-Pétré, avec un maître de stage dans la Sarthe. « Là aussi, le salaire mensuel permet d’avoir une part d’autonomie financière. » Il retente ensuite Agricadre, et décroche cette fois une place dans la formation, toujours en contrat professionnel, durant deux ans. « J’ai réalisé mon apprentissage au sein d’Agri Négoce, en région Centre. Là encore, la rémunération, autour de 1 000 euros par mois, était un vrai plus pour avoir accès à une formation de qualité comme Agricadre mais avec un coût assez élevé, autour de 5 500 euros/an. » Durant six mois, il découvre le métier aux côtés d’un technico-commercial d’Agri Négoce : accompagnement d’agriculteurs sur l’achat de semences, phytos et engrais, conseils agronomiques, réalisation de plans de fumure… Maxime Monnin reprend ensuite en autonomie une dizaine de clients. Trois mois avant la fin de son apprentissage, Agri Négoce lui réserve même un secteur à lui seul, suite au départ en retraite d’un collègue. « Cet apprentissage m’a apporté une grande autonomie, et l’entreprise m’a fait confiance. Avant même la validation de mon diplôme, j’ai décroché un CDI ! », termine-t-il, satisfait de son parcours.