Le cursus vétérinaire évolue

Le cursus vétérinaire évolue

En 2021, le cursus vétérinaire se transforme. Parcoursup va en effet ouvrir 160 places pour les élèves fraîchement diplômés d’un baccalauréat. Désormais, les classes préparatoires ne seront plus la seule voie d’accès aux écoles vétérinaire.

L’année 2021 apporte son lot de nouveautés, dont une concerne le cursus vétérinaire. D’une durée de huit ans dans le passé, la nouvelle formation se voit raccourcie de deux ans.

En effet, une loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne en matière économique et financière a été promulguée, tandis qu’un décret officialise la nouvelle durée de la formation en six ans.

Concrètement, qu’est-ce que cela change ? Les classes préparatoires ne seront plus obligatoires pour rentrer dans les écoles vétérinaires. En septembre 2021, 160 élèves intégreront les écoles directement à la sortie du lycée.

Les Écoles nationales vétérinaires (ENV) de France – d’Alfort, Lyon, Nantes et Toulouse – travaillent actuellement à la mise en place de la nouvelle première année commune aux ENVF et du concours post-bac qui aura lieu au printemps 2021. Ainsi, en septembre 2021, elles accueilleront 160 élèves, soit 40 par établissement, tout juste bacheliers, dont le recrutement sera réalisé par le biais de Parcoursup. Cette évolution a pour but d’élargir et de diversifier les profils des étudiants, mais aussi de se rapprocher des standards de nos voisins européens en matière de durée des études vétérinaires.

Des évolutions pour les étudiants déjà en étude

À la prochaine rentrée universitaire, des changements seront aussi à noter pour les étudiants vétérinaires, déjà dans le cursus. De la part des collectivités territoriales, ils bénéficieront d’indemnités de logement ou de déplacement pour des stages dans des zones éligibles. Par ailleurs, une indemnité annuelle d’étude et de projet professionnel leur sera versée, sous réserve de la conclusion du contrat d’engagement de l’étudiant à exercer en tant que vétérinaire, sous statut de salarié ou de libéral, dans l’une des zones éligibles en contribuant à la protection de la santé publique et en assurant la  continuité et la permanence des soins aux animaux d’élevage pendant au moins cinq années consécutives. De plus, ce contrat peut prévoir une obligation d’installation dans la zone précitée.

Ces changements doivent servir à répondre aux enjeux du monde vétérinaire, notamment en ce qui concerne le maillage sanitaire en milieu rural, qui perd chaque année un certain nombre de ses vétérinaires.

—— Claire LAMY-GRANDIDIER (Tribune Verte 2955)
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : concours-veto-postbac.fr