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Salades prêtes à l'emploi : Une filière créatrice d’emplois
Les salades prêtes à l’emploi connaissent un succès grandissant auprès des Français. Les consommateurs mettent en avant leur aspect pratique et prêt à l’usage, ainsi que le gain de temps qu’elles procurent. Mais peu imaginent qu’avant d’arriver dans leur assiette, cette salade a croisé de très nombreux métiers au sein des usines de production.
Les salades prêtes à l’emploi (aussi appelées salades 4e gamme) connaissent un succès grandissant auprès des Français. Chaque année, il s’en vend près de 300 millions de sachets en grande distribution en France. D’après une récente enquête menée par CSA pour le syndicat des fabricants de produits végétaux prêts à l’emploi (SVFPE), près de 8 acheteurs sur 10 estiment ainsi que les salades prêtes à l’emploi les aident à augmenter la part des légumes dans leur régime alimentaire. Leur aspect pratique et prêt à l’usage figure en première position des raisons de consommation pour 60 % des acheteurs, juste devant le gain de temps, mentionné par 54 % d’entre eux. Le critère fraîcheur est également souvent mis en avant. De la mise en sachet à la mise en rayon, il s’écoule d’ailleurs en moyenne 48 heures.
Plus de 3 500 emplois en France
Bonduelle, Florette, Les Crudettes, Rosée des Champs, la Ligne Verte… Tous ces industriels de la salade 4e gamme s’approvisionnent localement auprès de plus de 400 maraîchers français durant les deux tiers de l’année, d’avril à novembre, lorsque les conditions météorologiques le permettent. À partir du moment où les températures ne se prêtent plus à la culture des salades en France, ces dernières proviennent de régions situées davantage au sud de l’Europe, en Italie et en Espagne. Cependant, certaines variétés sont cultivées toute l’année en France, comme la mâche dans le bassin nantais.
« Les fabricants de salades prêtes à l’emploi opèrent une sélection rigoureuse des maraîchers auprès desquels ils s’approvisionnent, explique le SVFPE. Ces professionnels sont soigneusement audités et choisis pour leur savoir-faire et la qualité des salades qu’ils cultivent. Les fabricants travaillent avec un réseau de maraîchers fidèles, répondant à un cahier des charges précis. Ils doivent être en mesure de leur fournir les différentes variétés de salades dont ils ont besoin tout au long de l’année. Ils élaborent ensemble des plans prévisionnels de production pour répondre aux évolutions de la demande des consommateurs. »
Une fois récoltées, les salades sont prises en charge par près de 3 000 collaborateurs que comptent les sites de préparation. Avant d’arriver dans l’assiette des consommateurs, les salades nécessitent alors de nombreuses interventions manuelles liées aux actions de tri, de découpe, de contrôle…
Pour assurer l’ensemble de ces étapes, on retrouve dans les sites de production de nombreux métiers accessibles à tous les niveaux de formation, du CAP à Bac + 5. Difficile de tous les lister, mais ce dossier spécial vous permet d’en découvrir quelques-uns en donnant la parole à celles et ceux qui les exercent au quotidien.
—— Aude BRESSOLIER (Tribune Verte 2985)
Source : SVFPE.