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Sarah Renouf, responsable supply chain, Florette
La cheffe d’orchestre de l'information et des flux
Responsable supply chain, Sarah Renouf doit coordonner les flux dans l’entreprise. Un métier « très transversal et très riche ».
Coordonner et optimiser tous les flux dans l’entreprise, telle est la définition que donne Sarah Renouf de son poste, responsable supply chain pour Florette. Son coeur de métier ? Mettre en place une organisation supply, avec l’objectif ultime de servir le client en optimisant la qualité. Pour cela, la responsable gère 32 personnes dans quatre services : prévision des ventes (pour des périodicités allant du lendemain à deux ans), planification (adéquation entre les prévisions des ventes et les capacités de production), administration des ventes (gestion des commandes et des livraisons) et le pôle logistique (gestion des flux de transport amont et aval).
« Nous travaillons sur des produits vivants, avec des DLC très courtes. Nous avons donc tous les jours à la fois affaire au court et au long termes », souligne la responsable, dont le rôle de gestion d’équipe est très important, et qui se compare ainsi à une cheffe d’orchestre.
Des diplômes spécialisés
Comment devenir responsable supply chain ? Il existe désormais des diplômes spécialisés, notamment un master 2 dédié. Une école de commerce ou d’ingénieur avec une spécialisation peut aussi convenir. Au moins dix ans d’expérience sont nécessaires, car il faut maîtriser les métiers de la supply chain, mais aussi bien connaître tous les métiers de l’entreprise, pour ce poste très transversal. Et l’esprit d’équipe est indispensable ! À cela, ajoutez du leadership pour être reconnu, suivi, et pour parfois imposer son point de vue ; mais aussi de la rigueur, de la réactivité, un esprit d’analyse et de synthèse, et un sens de l’anticipation pour ne pas intervenir toujours « en mode pompier ». Mais le plus important pour Sarah Renouf, ce sont les aptitudes relationnelles, le sens de l’écoute. « Avoir une forme d’humilité, tout en ayant une force de conviction, c’est ce qui fait que cela marche ou pas », résume-t-elle.
Ce qui lui plaît ? « Le fait de travailler sur un produit frais, bon pour la santé. » Tout comme le fait que celui-ci soit local et lié au monde agricole. « Il y a toujours beaucoup d’aléas, ne serait-ce que la météo, qui rendent l’activité dense et riche : chaque jour est différent, cela rend le job vivant ! Et puis, nous sommes une coopérative ; c’est une ambiance dans laquelle je me reconnais », conclut Sarah Renouf.