Technicien de production de semences F/H
On compte sur le Technicien de production de semences pour...
- Mettre en place les plans de production pour répondre aux besoins de l’entreprise
- Suivre les productions du semis jusqu’à la récolte
- Analyser les résultats
- Veiller au respect des cahiers des charges de production
- Apporter du conseil technique aux producteurs
- Participer à l’animation du réseau de producteurs
Son profil
- Solides connaissances en agronomie et en production de semences
- Sens de l'observation
- Force de proposition
- Esprit d'équipe
- Goût pour le travail de terrain
- Bon relationnel
- Qualité de synthèse
Les formations possibles
- BTSA Agronomie productions végétales
- BUT (ex-DUT) génie biologique option agronomie
- Licence professionnelle en productions végétales ou en semences
Les perspectives d'évolution
Poste de responsable de production de semences
Où exercer ?
Dans une coopérative agricole, chez un semencier…
Quelle rémunération ?
Entre 20 et 29 K€ selon l’expérience
Témoignages
Syngenta : DES SEMENCES RIGOUREUSEMENT MULTIPLIÉES
En France, le groupe international Syngenta emploie environ 1 500 employés répartis dans deux grands types d’activités : les semences (grandes cultures et légumes) et les produits phytosanitaires. Une quarantaine de techniciens de multiplication de semences en CDI travaillent au sein de l’unité « semences ». « Ils sont répartis dans toute la France : à Béziers, Angers, Chartres, Montélimar, Nérac… » explique Sophie Samson, responsable des ressources humaines pour Syngenta. En saison, le groupe recrute également des techniciens en CDD. Le terme générique de « technicien de multiplication de semences » comprend en fait plusieurs types de postes au sein de Syngenta. Ils peuvent travailler sur le suivi de programmes de sélection en pépinières ou dans la production de semences expérimentales, de base ou commerciales. Les semences de base servent à produire des semences hybrides qui seront vendues in fine aux producteurs de grandes cultures et de légumes. « Les multiplications des semences expérimentales et parentales (semences de base) sont opérées principalement en direct par Syngenta », précise-t-elle. S’agissant de la production de semences commerciales, elle est en partie sous traitée aux agriculteurs appartenant à des coopératives. De manière générale, tous les techniciens mettent en oeuvre les itinéraires techniques de production, sous tunnel ou en plein champ, et s’assurent de la traçabilité. Les techniciens de multiplication de semences de base et des hybrides doivent garantir plus particulièrement la pureté génétique des semences produites dans les parcelles. Pour ces différents postes, Syngenta recherche des candidats avec de bonnes connaissances agronomiques (par exemple avec un BTS agricole). Ils doivent faire preuve de rigueur, d’autonomie et être de « bons communicants » pour pouvoir travailler en équipe et gérer en saison des ouvriers agricoles sur le terrain.
Nicolas Pin, technicien de multiplication de semences pour Syngenta : DE LA TECHNICITÉ AUPRÈS DE SON RÉSEAU D’AGRICULTEURS
L’année dernière, Nicolas Pin a décroché un CDI au sein de Syngenta en qualité de technicien de multiplication de semences de base. Si, grâce à sa formation de BTS Acse en alternance dans une ferme produisant des semences, il avait des bases agronomiques, c’est surtout en évoluant sur le terrain qu’il a acquis de la technicité. Nicolas Pin a commencé à travailler pour Syngenta en 2015 en tant qu’ouvrier agricole prestataire dans la production de semences, puis a enchaîné les CDD à des postes d’assistant technicien et technicien en multiplication de semences expérimentales, puis technicien en production de semences de base. Aujourd’hui, il est spécialisé dans les cultures de maïs, tournesol et récemment de blé hybride. Lorsqu’il n’est pas au bureau, il sillonne les routes et les champs. « La moitié du travail est sur le terrain. J’ai un réseau d’agriculteurs à gérer. Cela commence par la prospection de parcelles et d’agriculteurs. Je leur montre comment on fonctionne, puis, s’ils sont intéressés, nous mettons en place les cultures chez eux. Je les suis alors dans les cultures sur toute la partie technique, l’épuration… raconte-t-il. L’épuration consiste à passer dans les parcelles pour enlever toutes les plantes hors types. Dans un champ, il faut que toutes les plantes soient identiques. » Actuellement, il gère une vingtaine d’agriculteurs situés dans le Lot-et-Garonne et dans les Landes. En pleine saison, il se rend environ deux à trois fois par semaine chez eux, accompagné par des intérimaires ou des personnes en CDD qui vont l’aider à épurer les cultures. Au cours de l’hiver, en période plus creuse, il se rend moins régulièrement chez les agriculteurs, mais reste en contact avec eux pour suivre les parcelles. Il consacre alors davantage de temps à des réunions et des projets pour améliorer, par exemple, la multiplication des blés hybrides.