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Technicien de traitement des eaux F/H
On compte sur le Technicien de traitement des eaux pour...
- Produire de l’eau potable ou assurer le traitement des eaux usées
- Surveiller la qualité de l’eau en réalisant régulièrement des prélèvements
- Vérifier le fonctionnement des équipements et des installations
- Identifier les anomalies et dysfonctionnements
- Assurer un premier niveau de maintenance
Son profil
- Bonnes compétences en chimie et en biochimie
- Maitrise des techniques de traitement des eaux
- Connaissances en hydraulique et en système électrique
- Autonome
- Compétences en mécanique et en automatisme
- Maitrise des règles d'hygiène et de sécurité
- Rigoureux
Les formations possibles
- BTS métiers de l’eau
- BTSA gestion et maîtrise de l’eau
- BUT sciences de l’environnement et écotechnologies
- Licences professionnelles : MPGE (métiers de la protection et de la gestion de l’environnement), GPE (génie des procédés pour l’environnement)…
- Titre professionnel technicien de traitement des eaux
Où exercer ?
Dans une usine de production d’eau potable, dans une station d’épuration, dans une industrie agroalimentaire, dans une coopérative agricole…
Quelle rémunération ?
À partir de 20 K€ pour les profils débutants
Les perspectives d'évolution
Évoluer vers un poste de responsable de site
Témoignages
Marie-Françoise de Dominicis est directrice de la fédération régionale des coopératives laitières (FRCL) du Massif jurassien : « Des profils "complexes" pas toujours aisés à trouver »
« La fédération régionale des coopératives laitières (FRCL) du Massif jurassien est une organisation professionnelle (OP) qui regroupe 130 coopératives fruitières (83 dans le Doubs, 48 dans le Jura et 10 dans l’Ain) et autant d’ateliers de transformation produisant 4 AOP fromagères : Comté, Morbier, Mont d’Or et Bleu de Gex. Elle a un double rôle de défense politique et d’accompagnement technique des coopératives adhérentes. La FRCL Massif jurassien compte une vingtaine de collaborateurs, dont une équipe de 4 techniciens eau et environnement. Ces derniers ont un rôle de conseil et d’appui à la gestion de l’assainissement et à la maîtrise des pollutions. Cette mission est fondamentale pour nos adhérents (une partie des fruitières sont dotées de leur propre système d’assainissement, d’autres sont reliées aux stations d’épuration mixtes des collectivités). C’est un enjeu fort pour la filière fromagère franc-comtoise, actuellement en croissance. Cette mission a d’ailleurs pris de l’ampleur depuis quelques années : depuis 2015, nous sommes passé d’1 à 4 techniciens conseils au sein de notre structure. Pour ce type de poste, nous recherchons des personnes avec un bagage technique, bien sûr, (Bac + 3 minimum dans le domaine concerné), mais aussi avec une certaine aisance relationnelle et rédactionnelle. Il faut être opérationnel sur le terrain, tout en étant un peu pédagogue, et en accompagnant les coopératives au niveau administratif. Ce sont des profils “complexes” pas toujours aisés à trouver. »
Depuis janvier 2020, Jean-Baptiste Baud est technicien de traitement des eaux et environnement pour la FRCL du Massif jurassien : « Apporter du conseil »
« J’ai une formation de BTSA gestion et maîtrise de l’eau (Gemeau) suivie à l’Enil de Mamirolle, complétée par un master qualité des eaux, systèmes aquatiques. Je suis en poste à la FRCL comme technicien eau et environnement depuis 2020. Je fais partie d’une équipe de 4 personnes, chacun étant en charge d’un secteur. Je réalise du suivi et surtout du conseil pour le bon fonctionnement des stations d’épuration d’une vingtaine de coopératives fromagères entre le Doubs et le Jura. Le métier requiert des compétences techniques et comporte une partie terrain : il s’agit avant tout d’apporter du conseil, de venir en appui pour avoir un fonctionnement optimal des stations et préserver la qualité des cours d’eau. Je me rends régulièrement sur place, chaque mois pour les grandes structures, afin d’effectuer des prélèvements pour analyses, de vérifier les volumes traités, de m’assurer que tout est opérationnel, et de modifier les réglages si besoin. Le but est de connaître précisément le degré de pollution à l’entrée et à la sortie des stations, de façon à avoir des rejets conformes à l’arrêté préfectoral. Le relationnel est un aspect très important dans ce travail, il faut de la pédagogie et instaurer une relation de confiance avec les coopérateurs, les fromagers. Il est nécessaire de comprendre leur façon de travailler pour anticiper les éventuels dysfonctionnements et ainsi pouvoir réagir rapidement en cas d’anomalie. L’aspect administratif est également incontournable. C’est un métier varié. Bien sûr, il y a des protocoles de prélèvements à respecter, qui peuvent paraître redondants, mais chaque station est différente, chaque atelier fromager est différent. »