CONTRÔLE DU RAVAGEUR INVASIF DROSOPHILA SUZUKII PAR INTERFÉRENCE REPRODUCTIVE INTERSPÉCIFIQUE F/H

  • Localisation 30 Gard
  • Type de contrat Stage (6 mois)
  • Salaire brut annuel Gratification mensuelle calculée sur la base légale en vigueur
  • Nb de postes 1
  • Référence AX014076
  • Date de publication 21/11/2023

Poste

30 Gard

Stage

Gratification mensuelle calculée sur la base légale en vigueur

Formation

À partir de BAC+2

Expérience requise

Non précisé

Date d'entrée en poste

Mars 2024

Statut

Stagiaire

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Offre en ligne jusqu'au 21/12/2023

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Descriptif du poste

Contexte :

L’interférence reproductive est une forme d’interaction interspécifique lors de la phase nuptiale et qui perturbe le processus reproductif d’une ou des espèces impliquées. Chez les arthropodes, cette interaction sexuelle est typiquement observée entre deux espèces d’un même genre ou entre deux sousespèces d’une même espèce (Gröning & Hochkirch 2008). L’interférence reproductive entraîne des effets négatifs sur la valeur sélective. Elle peut être utilisée pour le contrôle biologique des espèces envahissantes. Drosophila suzukii Matsumura (Diptera : Drosophilidae) est un mouche frugivore originaire d’Asie et qui est invasive en Europe, en Amérique et en Afrique. Dans les aires envahies, D. suzukii est actuellement un ravageur majeur des cultures fruitières (fraise, framboise, myrtille, cerise, etc…). La gestion de D. suzukii est actuellement basée sur l’utilisation fréquente et intensive d’insecticides chimiques et sur des méthodes prophylactiques laborieuses. Différentes stratégies de suivi des infestation (Zriki et al 2023) et de biocontrôle sont en cours de développement (Ris et al 2022). L’interférence reproductive représente une piste intéressante à explorer. Une étude récente a en effet montré que l’accouplement avec des mâles de l’espèce D. melanogaster réduisait le nombre de descendants des femelles de D. suzukii (Cerasti et al 2023). Cependant, le degré d’interférence entre les deux espèces a pu être artificiellement surestimé du fait de l’utilisation d’un espace réduit (tubes en plastique) pour le confinement des individus.

Objectifs et méthode du stage : L’objectif de ce stage est de tester s’il existe une interférence reproductive entre les mâles des espèces D. melanogaster et D. simulans et les femelles D. suzukii dans un environnement écologiquement réaliste (cages avec plantes). Ce stage permettra : (1) d’obtenir un protocole fiable d’évaluation de l’impact d’une nouvelle solution de biocontrôle sur la dynamique des populations expérimentales de D. suzukii et (2) d’obtenir des données sur la baisse de reproduction de D. suzukii induite par les mâles D. melanogaster et D. simulans.

 

 

Profil souhaité

Connaissances et compétences à acquérir/développer : - Biologie et écologie des populations, entomologie - Maintien d’élevage de drosophiles - Mise en place et conduite d’expérimentations au laboratoire (p.ex. préparation des milieux, comptage d’œufs, de larves et d’adultes, tri de mâles et de femelles, dissection d’ovaires) - Analyses statistiques sous R, gestion de scripts via Git/GitHub - Permis B fortement conseillé

 

 

Conditions

M2 stage recherche en écologie appliquée (6 mois) (~mars-août 2024)

Supervision : Nicolas Rode, CBGP, INRAE ; Ghais Zriki, CTIFL ; Anne Le Ralec, L'Institut Agro Rennes Angers

Laboratoire d’accueil : Centre Technique interprofessionnel des Fruits et Légumes (CTIFL) – 751 Centre Opérationnel de Balandran – 30127 BELLEGARDE, France Financement : Bourse GIS Fruits,

Rémunération : environ ~570 €/mois

Auditions des candidats : le 04 décembre 2023

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Offre en ligne jusqu'au 21/12/2023.

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