Agriculture Bio

Le mode de production « Bio » est fondé sur la non-utilisation de produits chimiques, de synthèse et d’OGM, le recyclage des matières organiques, la rotation des cultures et la lutte biologique. L’élevage, de type extensif, fait appel à une alimentation biologique, aux médecines douces en cas de besoin, et respecte le bien-être des animaux. Le processus de transformation est fondé sur l’utilisation d’ingrédients biologiques, sur l’emploi restreint d’additifs et d’auxiliaires de fabrication, sur la non-utilisation de traitements ionisants et sur le recours à des procédés respectueux de l’écosystème et non polluants. Tout au long de la filière, du producteur au distributeur, les pratiques sont régulièrement contrôlées par des organismes agréés, garantissant au consommateur des produits de qualité certifiée.

C’est une filière créatrice d’emplois. L’Agence Bio annonce ainsi le chiffre de 118 000 emplois directs en équivalent temps plein à fin 2016, soit 32 500 emplois gagnés en seulement quatre ans.

L'emploi dans l'agriculture biologique

Entre 2011 et 2016, le nombre de producteurs bio a progressé de 40 %. Fin 2017, plus de 36 664 exploitations agricoles étaient engagées en agriculture biologique, soit 8,3 % des exploitations agricoles en France. La superficie en bio (certifiée ou en conversion) était de 1,77 million d’hectares (soit 6,5 % de la surface agricole française).

Quels emplois dans la filière bio ?

  • 77 700 emplois directs dans les fermes en équivalent temps plein
  • 12 800 emplois directs en équivalent temps plein pour la transformation de produits bio (y compris alimentation animale et boulangerie)
  • 1 600 emplois directs en équivalent temps plein pour la distribution de gros
  • 23 800 emplois directs en équivalent temps plein pour la vente au détail de produits bio

Plus de 2 000 emplois dans les activités de services : conseil, recherche et formation, développement, services administratifs et contrôles spécifiques à la bio.

Quels sont les principaux atouts de cette filière en termes de métiers ?

La grosse différence, et il faut insister là-dessus, c’est d’une part :

  • les valeurs : il faut avoir une certaine fibre « écologique », un désir prononcé de préservation de l’environnement et le souhait d’une agriculture productrice de produits plus sains, pour les consommateurs d’aujourd’hui et de demain.
  • la technique : l’agriculture non conventionnelle se base sur des techniques bien différentes, avec un profond retour à l’agronomie. Mais ce n’est certainement pas une agriculture « passéiste ». Si on assiste à un juste retour de l’agronomie, on profite aussi de toutes les nouvelles technologies. Le rôle du conseil s’en trouve bouleversé. 

Quelles perspectives pour l'avenir ?

De nombreux emplois sont à pourvoir en zone rurale, non seulement dans les exploitations mais aussi dans les sociétés de transformation. Or, la main-d'œuvre se trouve en ville. Très souvent, ce sont de petites unités qui exigent de leurs salariés plusieurs compétences. Ce qui signifie que le recrutement dans un territoire n’est pas simple et la mobilité rurale bienvenue... À ces difficultés de recrutement dans un secteur en pleine croissance, se rajoute l’impact des départs à la retraite. Dans les années à venir, 35 à 40 % des postes seront à renouveler, ce qui est colossal ! Au delà des salariés, le remplacement des producteurs âgés devient une préoccupation majeure.

Pour en savoir plus, découvrez notre webinaire "Des métiers pour tous la filière bio"

Vos référents APECITA en Agriculture Bio
Irène Trouslard : %69%74%72%6f%75%73%6c%61%72%64%40%61%70%65%63%69%74%61%2e%63%6f%6d 
Anne Bonely : %61%62%6f%6e%65%6c%79%40%61%70%65%63%69%74%61%2e%63%6f%6d

L'agriculture bio : un gisement d'emplois qui a du sens

On trouve en Bio, les mêmes métiers qu’en agriculture conventionnelle. On peut tout aussi bien y être conseiller technique qu'en conventionnel, idem pour le commercial. Mais à partir du moment où on se préoccupe davantage du vivant, la technique ne peut se résumer à des recettes toutes faites. Il y a plus de complexité, agronomique notamment, ce qui fait la richesse de ces nouvelles formes de production. De ce fait, le bio a aujourd’hui ses propres formations spécialisées véritables passeports pour trouver un emploi.

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