Votre référente APECITA pour la Filière équine
Floriane Le Goff : %66%6c%65%67%6f%66%66%40%61%70%65%63%69%74%61%2e%63%6f%6d
Vivre sa passion ou vivre de sa passion...
La filière équine représente une source d’emplois importante, en particulier agricoles, caractérisés par une certaine précarité et un fort turn-over qui touche particulièrement les jeunes, 48 % d’entre eux quittant leur poste après un an d’activité.
Ceci peut pour partie s’expliquer par un désenchantement à la découverte d’une activité professionnelle choisie à partir de l’expérience de l’amateur ou du cavalier de loisir.
Les employeurs reconnaissent que les métiers au contact du cheval présentent souvent des conditions de travail difficiles, des salaires peu élevés, ainsi que des horaires décalés.
… dans des entreprises très localisées...
Une entreprise sur trois se situe dans les régions Basse-Normandie, Pays de la Loire et Rhône-Alpes. Plus précisément, les activités d’élevage sont particulièrement développées dans le nord-ouest, tandis que le sud-est est plutôt une région d’utilisation.
L'équitation de loisir est toujours en développement. Les femmes représentent 83% des pratiquants, et un tiers des cavaliers a 21 ans ou plus. La compétition concerne 163 000 cavaliers en 2016. Il existe de nombreuses disciplines équestres (saut d'obstacles, dressage, concours complet, endurance, équitation western, équitation de tradition et de travail...). Près d'un cavalier sur cinq est concerné par la compétition.
… ou qui réhabilitent la traction animale.
Certaines activités agricoles et collectivités locales utilisent des chevaux de trait. C'est le retour de l'utilisation de l'énergie animale. Les chevaux de trait français retrouvent progressivement un usage dans le quotidien de notre société, grâce aux nouveaux besoins de traction animale, tant en zone urbaine que rurale ou périurbaine. Ainsi, dans les milieux sensibles et fragiles, en complément d’engins motorisés, la traction animale s’avère très performante, car beaucoup moins agressive pour les sols et les écosystèmes que la seule utilisation des engins motorisés. Dans des endroits très isolés, les chevaux peuvent servir au portage de matériels ou matériaux. Leur utilisation a également un intérêt pour certaines petites structures maraîchères, viticoles ou forestières dans un contexte de développement de l’agriculture biologique, de recherche de nouvelles pratiques culturales moins intrusives ou de développement d’une image spécifique. La commission nationale des chevaux territoriaux recensait ainsi, en juillet 2012, 212 communes utilisant des équidés.
Agriculture Bio, Raisonnée, Biodynamie, Permaculture,... de nombreuses alternatives existent aujourd'hui pour produire autrement. Retrouvez l'analyse de nos experts sur l'impact du développement de l’Agriculture Bio et Durable sur les emplois qualifiés dans l’ensemble de nos filières.
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